L'histoire... Intro

Démarré par Arvelt, Juin 04, 2009, 02:31:15 PM

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Arvelt


:jdr-mdj:

S'tian ne croit pas si bien dire. A l'horizon le ciel prend une teinte menaçante au dessus du sable aveuglant. Lentement une ombre s'étend sur les dunes. Quelques flash lumineux accompagnent le phénomène. Un nuage de semble emporté par un vent de tempête se lève. Il est encore loin, mais dans le désert ce genre de fléau voyage vite. Très vite. A peine ont-ils embarqué tout ce que leurs bras peuvent porter qu'il leur faut courir en direction de la montagne basse la plus proche, dans l'espoir d'y trouver un abri.

Mais Gwenzai a raison ; les sentinelles du maître contrebandier les ont repérés depuis longtemps. Et un signal lumineux les guide vers une large aspérité de la roche. Il leur faut escalader la paroi pour l'atteindre, et l'agilité de S'tian compense sa taille. Ils se retrouvent face au canon d'un long fusil à projectile tenu par une silhouette enveloppé dans une cape jubba, portant un masque intégral. D'une voix étouffée, le garde les enjoint d'avancer, prestement et sans coup fourré.

Trop heureux de trouver un refuge contre la tempête qui arrive en rugissant, ils obtempèrent. Le garde les conduit jusqu'à une lourde porte de plastacier dissimulée au fond d'un boyau rocheux agrandi par la main de l'homme. La porte du sas d'accès à la base des contrebandiers se referme sur eux. Il sont en sécurité. Du moins en ce qui concerne les dangers liés à la météo...
"I do not kill. Nor does the blade I hold. We're just the same, both of us are tools. Tools wielded by the will of someone else. He is the one who kills. I'm not."

Anudar








S'tian entend l'appel du type et s'agace de ne toujours pas conna

« Nos pères et nos mères ont commis l'ubris et ne sont plus,
Et nous portons maintenant le poids de leurs iniquités. »

Anonyme, Péan de l'Intégration.

Le Condor

 :jdr-gwenzai:

Essuyant une perle de sueur sur son front, Gwenzai quitta son si
A quoi ça sert d'avoir autant de doigts si on peut même pas se gratter le cul ?" (Cha)

Le Condor aka Fatman

Arvelt


:jdr-mdj:

Ayant finalement tranch
"I do not kill. Nor does the blade I hold. We're just the same, both of us are tools. Tools wielded by the will of someone else. He is the one who kills. I'm not."

Arvelt

#47
:jdr-mdj:

Le syst
"I do not kill. Nor does the blade I hold. We're just the same, both of us are tools. Tools wielded by the will of someone else. He is the one who kills. I'm not."

Anudar

#46
M

« Nos pères et nos mères ont commis l'ubris et ne sont plus,
Et nous portons maintenant le poids de leurs iniquités. »

Anonyme, Péan de l'Intégration.

Le Condor

#45
:jdr-gwenzai:

"Hé !"

Gwenzai n'a que le temps de voir la forme malhabile d'Elwood traverser la cabine devant ses yeux, et se jeter dans le vide. Déjà, l'orni s'élève, hors de portée. L'homme à la canne, toujours en bas, jette un regard sur l'appareil. Pourquoi a-t-il sauté ?

Il n'y a personne aux commandes. Dès qu'ils sont hors de danger, le mercenaire prend la place du pilote et consulte les dernières commandes rentrées. Une destination, le sietch de Tuek. Un contrebandier. Pas la plus mauvaise, pensa Gwenzaï. Il avait déjà eu affaire avec cet homme, bien qu'il ne l'ai jamais directement rencontré. On pouvait s'y fier, surtout s'il fallait échapper aux Harkonnens, mais il faudra négocier âprement le prix de l'asile.

Et il faudrait agir pour venir en aide à Elwood. Si cet homme était bien cet Elwood là, mais Gwenzai n'avait plus de doutes à présent. Il se tourna vers l'enfant-soldat qui se tenait toujours à quelques mètres de lui. Il caressa pensivement le pistolet-maula qui reposait sur ses genoux. Peut-être, peut-être pas... il était trop tôt pour décider.

"Nous allons faire une petite balade au-dessus du désert. Il va faire chaud et sec. J'espère qu'il y a des réserve d'eau sur ce foutu appareil, ou bien ça risque d'être vraiment invivable". Il marqua une pause. "Tu es déjà allé dans le désert ?"

A quoi ça sert d'avoir autant de doigts si on peut même pas se gratter le cul ?" (Cha)

Le Condor aka Fatman

ionah


Anudar

#43







S'tian ressent un immense soulagement

« Nos pères et nos mères ont commis l'ubris et ne sont plus,
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Arvelt


:jdr-mdj:

Avec un grincement l
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ionah

:jdr-elwood:


:elwood:



:elwood: ("Damned, il doit bien y avoir une commande manuelle, le hangar ne peut pas ne pas être muni d'un système alternatif...")

:elwood: " Vois-tu petit furet, je recherche justement la commande de secours car la commande principale est au-delà de toute réparation. Donc si tu ne veux pas faire la souris et sortir par le soupirail, tu peux faire le singe savant et m'aider ou bien te transformer en ours et te préparer à la violence latente qui nous attend derrière la porte. "

continuant son inspection des lieux

:elwood: " Pouvoir ouvrir ce hangar, ce n'est pas nécessairement pour nous échapper avec l'orni mais pouvoir aussi créer une diversion, qui sans elle nous exposera à davantage de difficulté pour sortir d'ici... et à propos orni..."

:elwood: (" mais oui, l'appareil doit être muni d'un remote pour accéder au hangar sans aide extérieur...")

Elwood se précipice vers l'orni, s'introduit dans le cockpit, et inspecte le tableau de bord.

:elwood: (" yap'pari !")

:elwood: " Ok les enfants, êtes vous prêt à sortir d'ici ?"

Anudar

#40







:stian: "Sauf votre respect, chef, vous me prenez pour un rat ? J'ai pas surv

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ionah


Arvelt


:jdr-mdj:

Gwenzai se rend compte que chaque seconde pass
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Anudar








:stian: "Oh non !"
Furieux, S'tian se jette sur le troisième garde et le neutralise d'une manchette à la tempe.
:stian: (Que ses patrons puissent le féliciter pour son efficacité !)
D'un nouveau geste furtif, il actionne la commande à son cou, et les aiguilles de la cotte de mailles reprennent leur place. Ensuite, il jette un regard à ses deux compagnons qui se sont rapprochés. Rengainant son couteau, il ramasse le pistolet maula et enclenche la sécurité pour le passer à sa ceinture.
:stian: "Bon, là on a un très gros problème. La rue grouille de Harkonnen, donc c'est pas un bon plan, le toit est bloqué, fermé... Mauvais plan aussi... Sans laser ni plaz, impossible de bousiller ce toit... Dites, chef, vous êtes capable de court-circuiter la commande d'ouverture ? Ce genre de machin, c'est qu'un interrupteur, non ? On peut trouver des outils dans un garage, non ?"
Il jette ensuite un regard mauvais au troisième larron. L'homme à la canne :stian: (Elwood ?) semble avoir l'air aussi surpris de l'avoir entendu prononcer ce nom que S'tian.
:stian: (Toi mon gros, je vais t'avoir à l'oeil...)

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Arvelt

#36
:jdr-mdj:

Le troisième garde, la mort dans l'âme, regarde ses compagnons s'affaiser, tout deux victimes de poisons. Il n'avait pas prévu la présence du jeune garçon. Il évalue la situation rapidement, les options sont limitées. Il pourra peut-être en emporter un dans la mort, mais les autres s'empareront de l'orni pour fuir...Non. Les trois hommes paieront tous pour la mort de ses compagnons. Mais il doit agir vite, les deux plus jeunes se rapprochent, probablement pour qu'il choisisse d'attaquer ce veillard à l'apparence trompeuse. Il ne se laissera pas mener à l'abbatoir, surement pas.

Il lève le bras, et d'un tir précis de son pistolet maula, détruit la commande d'ouverture du toit.

"Adieu, Messieurs" dit-il ensuite en jetant son arme au sol, s'offrant sans défense aux coups de ses adversaires.



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ionah

:jdr-elwood:


:elwood:



Soudainement, Elwood entendit son nom et il sentit un objet le frôler. Effectuant un évitement - certes tardif - vers la gauche, il cesse - doublement avertit - sa comédie, et relève la tête pour voir le premier garde s'écrouler au sol la gorge en sang, et le jeune tueur descendre du dos du second garde qui se met alors à convulser hideusement.

:elwood: ("yoshi ! jusqu'ici, tout comme prévu... mise à part que quelqu'un connaît mon nom...")

Elwood se redresse et repère une légère décontenance dans l'hésitation du troisième garde; une courte inspiration, et alors que l'enfant se re-positionne en stance défense-combat, il fond sur ce dernier profitant de l'effet surprise, en tenant sa canne par le manche, les mains en opposition comme pour le "dasher" en diagonale de bas en haut par la gauche : Elwood sait que son maaï est mauvais, il est trop loin et trop lent, mais il faut pousser le troisième garde à la faute, l'obliger à choisir pour lui-même par quelle main il périra...

:elwood: "hayaku ! il faut le finir avant que d'autres n'arrivent !"


Anudar








S'tian marque un bref instant d'hésitation devant la comédie jouée par l'homme à la canne. Il doute que cela puisse marcher... Mais d'un autre côté, le vieil homme étant sa meilleure chance de sortir de la maison qui va se changer en véritable antichambre de l'enfer - après tout, il ne sait pas si le troisième larron sait piloter - il va bien falloir aller le tirer du mauvais pas où il est en train de se jeter avec allégresse. S'tian fait un signe de tête au deuxième adulte et trottine de l'autre côté de la caisse, dans l'ombre où sa vêture noire le dissimule à merveille.
Soudain, il se rend compte que quelque chose tourne mal. Le ton de la voix des gardes indique bien qu'ils ont compris la manoeuvre de l'homme à la canne... Plus surprenant est le cri du troisième larron resté embusqué derrière ses caisses :
"Elwood, à terre ! c'est un piège !"
:stian: (Tiens tiens, ils se connaissent on dirait...)
Pensée aussitôt mise de côté au profit d'un :
:stian: (Oh là là ! C'est quoi ce plan ?)
S'tian estime qu'il n'a pas le temps de s'attarder à de telles réflexions : ça sera pour plus tard, lorsqu'ils seront dans la sécurité de l'ornithoptère. D'un geste impérieux de la main gauche, il actionne le mécanisme de sa cotte de mailles et prend son élan. Des pistolets maula se déclenchent, mais ils ne le prennent pas pour cible : l'un des trois gardes tombe en arrière. S'tian se jette sur un deuxième, s'accroche à son cou et presse son corps contre le dos de l'autre. Plusieurs des aiguilles mordent dans sa chair et il pousse un cri étranglé. S'tian le lâche et recule en faisant un pas de côté pour éviter une nouvelle salve de maula tout en s'écriant :
:stian: "Et un pour S'tian !"
La neurotoxine fait action sur sa victime qui se convulse au sol, la bave aux lèvres et les yeux révulsés. Le troisième et dernier garde semble ne plus trop savoir où donner de la tête et S'tian en profite pour vérifier d'un coup d'oeil que l'homme à la canne :stian: (Elwood ?) n'a pas été touché. S'tian dégaine alors son couteau et se campe sur ses jambes, prêt à bondir sur le dernier opposant, prêt à se décaler pour que sa cotte de mailles encaisse une éventuelle salve de maula... Mais toujours attentif à ses environs au cas où de nouveaux assaillants se présenteraient.

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Arvelt


:jdr-mdj:

Gwenzai coule un regard vers le jeune gar
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ionah

:jdr-elwood:


:elwood:



:elwood: "Oui alors moi aussi je sais compter sur mes doigts, mais je préfère encore davantage compter sur des alliés en capacité d'affronter physiquement des adversaires dont on ne sait rien sur leur niveau de dangerosité. Il faut re-balancer l'équation, et introduire pour cela un facteur variable : l'effet surprise ! "

prenant l'air du conspirateur averti, Elwood se tasse sur lui même comme pour inviter ses compagnons à venir partager leur secret dans un cercle étroit, chuchotant presque en dessous du niveau sonore d'un murmure :

:elwood: "Petit, tu profiteras de l'obscurité et de ma diversion pour te glisser derrière eux, et faire ce que tu as à faire. Quant à toi, grand, reste dans l'ombre derrière mon épaule droite jusqu'à mon signal. La situation ne nous laisse qu'une faible marge de man?uvre, et le nombre d'option est peut élevé. Il faudra agir vite et aussi discrètement que possible afin de partir de ce guêpier."

Ayant dit ces bons mots, il se leva et contourna la pile de caisse derrière ils tentaient tous de se dissimuler. Sur-jouant le vieillard affaiblit accroché à sa canne et improvisant l'expression de terreur mêlée à celle de la fatigue sur son visage, trébuchant tous les deux courts pas qu'il feignait de faire, il se dirigea en direction des 3 gardes, en feulant :

:elwood: " Gardes ! gardes à moi ! des assassins s'en prennent au Seigneur de la Maison..."

:elwood: ("Et oui, plus c'est gros, mieux ça passe... et sinon tant pis ...")

Anudar








Les deux adultes se sont accroupis pour mieux se dissimuler derrière les caisses. S'tian quant à lui se tient debout : il risque un oeil pour mieux évaluer la situation, puis se rapproche de ses deux compagnons et souffle à voix basse :
:stian: "C'est pas vrai ! Ces trois types... On ne pourra jamais arriver à l'orni sans qu'ils nous voient ! Quel plan foireux !"
Dans sa tête, les pensées tournent à une vitesse inhabituelle.
:stian: (On les descend ?)
De quoi sont-ils capables, ces gardes ? Comment sont-ils armés ? Sont-ils en contact avec la véritable armée que les Harkonnen rassemblent autour de la maison de Chuuk ?
:stian: (On essaie de détourner leur attention pour monter à bord de l'orni ?)
Ce qui entraîne un problème : une diversion risquerait d'empêcher son auteur de prendre la fuite avec les deux autres... S'tian n'a donc pas la moindre envie de faire diversion. Il ne peut que supposer, par ailleurs, qu'aucun des deux autres n'aura la charité de rester en arrière pour couvrir la fuite de ses deux compagnons. L'ennui, c'est que dans quelques minutes tout au plus, les Harkonnen auront investi la maison, et qu'il n'y a donc pas trop le temps d'attendre.
:stian: (C'est pas vrai ! On va devoir y aller !)
Il regarde tour à tour ses deux compagnons et déclare, toujours à voix basse :
:stian: "Ils sont trois, on est trois."

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Arvelt

#30

:jdr-mdj:

Guid
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ionah

#29
:jdr-elwood:


:elwood:



Reprenant possession de sa canne, Elwood chercha sous la paume de ses mains, dans le bois du manche, la marque laissée par celles de l'enfant sous l'effet du cogitropisme qui, dans les quelques secondes profondément intenses en concentration, avait déformé - légèrement - sa surface. En effet, la canne étant taillée dans du Bois-Brouillard, du pur Bradford Mountain, le bois avait réagit sous la forte pression combinée physique et psychique. Elwood y lu la force de vie, le désir de vérité et la marque de la violence derrière une technicité, une discipline et une détermination sans faille.

:elwood: ("D'où vient-il cet enfant que l'on n'a pas laissé grandir comme les autres?")

Celui-ci pissait maintenant abondamment sur l'engin, provocant son électrocution par noyade. Quelque part, un geste qui montrait que l'enfant en restait un sous certains aspects. D'autre part, un geste quelque peu inconsidéré ici, sur Arrakis, la planète des sables, où l'eau était une ressources si précieuse... en espérant que ces 10cl ne serait pas à regretter plus tard.

Examinant plus loin le corps de la canne, Elwood grimaça doublement lorsqu'il sentit sous ses doigts, d'une part, la trace de l'impact avec le chercheur-tueur et, d'autre part, la marque du cogitropisme laissé par l'engin, preuve que sa conception enfreignait de très loin les règlementations du Jihad.

:elwood: ("une machine pensante ? l'un de nous doit représenter une menace sérieuse à certains intérêts...")

Ce deuxième incident ne rassurait guère Elwood, qui sentait la pente du destin s'accentuer sous le poids des évènements récents. il fallait contre-balancer cela avant que cette escapade ne l'éloigne trop de son objectif initial; des détours certes encore fussent-ils productifs !

:elwood: "En avant éclaireur, montre nous une voie sans objets à détruire à coup de canne !"

Anudar

#28







:elwood: "Franchement, une canne de 5kg en Terra-Standard à 0,95G-Newton, cela me serait plus une charge qu'un aide... Toujours est-il que, si tu esquintes ma canne, j'en serais tout attristé..."
S'tian tend sa main droite vers l'arrière, dissimulant de son corps immobile le mouvement. Le bois lourd arrive au contact de sa paume et il referme ses doigts dessus.
:stian: (C'est ça, oui, je vais m'en souvenir... Il est à la masse ou quoi ?)
Il retient le haussement d'épaules qui serait fatal. Il n'a pas encore réussi à comprendre si l'homme à la canne fait de l'humour ou s'il est sérieux.
Il tient à présent la canne bien en main, le dos de sa main tourné vers l'avant. Les deux adultes se trouvent de part et d'autre de lui, en arrière. Devant, le chercheur-tueur continue sa patrouille. La clé de la victoire contre ce genre de piquant obstacle, c'est la rapidité associée à la force. La canne pèse lourd, presque trop pour que ses mouvements soient assez rapides, mais il n'y a pas le choix. Il calcule avec soin l'exécution du geste nécessaire tout en surveillant le parcours du chercheur-tueur. Ainsi s'écoulent de longs instants cependant que la tension monte.
Pshhhht...
Il s'élance soudain, balançant son épaule droite vers l'avant dans un geste qui annonce l'ensemble de son assaut. Le chercheur-tueur s'oriente vers lui et bondit, accompagné d'un sifflement rageur. S'tian fait pivoter son bras vers l'avant, sa main agissant comme le bras de levier de la lourde canne. C'est le moment crucial : si elle lui échappe ou s'il ne parvient pas à lui imprimer un mouvement assez rapide, ses chances de s'en tirer seront plus que réduites.
L'extrémité de la canne tournoie et frappe à une vitesse prodigieuse le chercheur-tueur qui est projeté, tourbillonnant, sur la paroi de gauche qu'il heurte, avant de tomber vers le bas et le centre du couloir. S'tian donne un violent coup de reins pour s'équilibrer, projetant la lourde canne du haut vers le bas face à lui. Le chercheur-tueur, pris entre le sol et la pointe de la canne qui l'écrase avec toute la force d'un bélier, se disloque en deux morceaux, la pointe d'un côté, le bloc suspenseur de l'autre.
:stian: "Ombre et cendres !"
Après avoir proféré ces mots à voix basse, S'tian ramène la canne vers l'arrière d'un geste vif. Il passe son avant-bras sur son front où perle la transpiration. L'ensemble de l'action n'a pas duré plus de quelques secondes mais il se sent épuisé. Il espère que leur route ne contiendra pas d'autres surprises telles que celle-ci, car manipuler des outils peu adéquats en situation de tension nerveuse aurait sans doute raison de sa résistance bien trop vite.
:stian: "Votre canne, chef."
Il rend l'accessoire avec distraction car il ne veut pas commettre une erreur de débutant. Avançant son pied d'un centimètre en direction du chercheur-tueur brisé, il voit que la pointe frémit dans sa direction. Un petit sourire apparaît alors sur ses lèvres, à son seul bénéfice car les deux adultes sont toujours immobiles derrière lui. Leur faisant signe de ne pas bouger, il fait avec prudence deux pas en avant, juste ce qu'il faut pour être à la bonne distance de sa cible. Les chercheurs-tueurs disposent parfois d'un bloc suspenseur de secours à proximité de la pointe, le genre de piège dans le piège permettant de venir à bout de victimes méfiantes mais pas assez. Il n'a pas l'intention de se faire avoir.
S'tian ouvre ses vêtements et urine sur le chercheur-tueur. Son compagnon de gauche (le troisième larron) semble émettre un bruit surpris, mais dans la flaque qui s'agrandit, des éclairs miniatures apparaissent à la pointe de l'appareil brisé, illuminant le couloir obscur d'une clarté passagère. Le phénomène s'arrête presque aussitôt : cette fois-ci, le chercheur-tueur est bel et bien vaincu.
S'tian referme ses vêtements et annonce, en faisant un geste de sa main droite :
:stian: "Maintenant, on y va."

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ionah

:jdr-elwood:


:elwood:



:elwood: ("hmmm quelle sale bestiole...")

Découvrant l'espèce d'insecte volant mécanique grâce à la vision amplifiée des ses membres oculaires synthétiques, Elwood frémit imperceptiblement. Ce genre d'engin ne s'utilise que pour des missions d'assassinat, l'opérateur les avait attendus au tournant.

:elwood: ("hmmm aurait-il était préférable de sauter par le fenestrou... ?")

Le genre de regret, de question de désespoir qui renforçait l'idée qu'un mauvais choix avait été fait, alors que à la fois tout et rien indiquait qu'un brûleur de pierre les attendait dans la ruelle en contre bas.

:elwood: "Franchement, une canne de 5kg en Terra-Standard à 0,95G-Newton, cela me serait plus une charge qu'un aide... Toujours est-il que, si tu esquintes ma canne, j'en serais tout attristé..."

Elwood tendit lentement la perche à l'enfant se demandant à quel genre d'acrobaties ce dernier aller se livrer afin de les débarrasser du chercheur-tueur.


Anudar

#26







S'tian sent ses entrailles se nouer

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Arvelt

#25
:jdr-mdj:

Gwenzai, un petit sourire aux l
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ionah

:jdr-elwood:


:elwood:



:elwood: "une promenade dans les airs, durant une nuit sans lunes cela peut s'av

Anudar

#22







Avant que l'homme

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Arvelt

:jdr-mdj:

les quatre personnes, dont une irrémédiablement coite, rassemblées dans la bibliothèque en sont toujours à s'interroger sur le positionnement stratégique à adopter les uns vis à vis des autres. (sauf Chuuk qui ne s'interroge plus du tout non plus). Il est clair cependant qu'il ne peuvent s'éterniser ici. Mais une retraite expéditive sera immanquablement remarquée par l'un ou l'autre des convives restés en bas. Peut-être l'un d'eux, qui sait ? le Harkonnen ? L'étranger à l'attitude de professionnel de la sécurité ? montera-t-il à leur recherche, découvrira le corps, et fera un lien rapide et évident...

Mais d'un autre coté, s'ils regagnent la salle comment pourront-ils échapper aux soupçons de la foule quand quelqu'un, inquiet de l'absence de l'hôte, criera au meurtre.

Elwood particulièrement s'interroge : Pourquoi ce message pour l'attirer dans cette pièce ? Qui a bien pu tenir à ce qu'il assiste à ce sinistre spectacle ? et pour en tirer quel profit ?

Le salut sera-t-il dans la fuite ou dans le mensonge? une chose est certaine cependant, aussi peu judicieuse que soit une telle image sur Arrakis : ils sont dans le même bateau.
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ionah

#20







Elwood consid

Le Condor

:jdr-gwenzai:

Gwenzai aurait aimé pouvoir se satisfaire d'avoir désamorcé un dispute aux lourdes conséquences, cependant il en pait le prix fort. L'officier harkonnen l'aura à présent à l'oeil, et chacun sait que ces vampires détestent toute idée de travail clandestin sur lequel ils ne pourraient exercer leur taxe. La vie et le travail du mercenaire deviendront impossibles à court terme. La dernière chose qu'il désirait en venant ici, c'était de se griller durablement sur toute la planète.

Autre chose travaille l'esprit de Gwenzai. Les paroles énigmatiques du Harkonnen ont résonné étrangement, comme une confidence ou un aveu échappé. Surtout, son regard fuyant vers un escalier ne lui a pas échappé. Ce Harkonnen tente-t-il de lui transmettre un message ? Quelque chose se trame ici, et bien qu'il n'entende rien à cette histoire de couleurs pour l'instant, Gwenzai ne peut détourner son propre regard de l'escalier. Il sent là quelque chose de louche qu'il veut éclaircir. D'ailleurs, le groupe qu'il fréquentait s'est dispersé après l'accrochage verbal et il se trouve seul. Le fait qu'il s'éclipse passera sans doute inaperçu, pour peu qu'il prenne soin d'être naturel.

Comme si cela allait de soi, Gwenzai gravit donc l'escalier, adoptant une démarche assurée. Cependant tous ses sens sont en éveil. Il a vu deux personnes monter, dont ce gamin. Il a put constater au passage qu'il ne s'agit certainement pas d'un serviteur ou d'un jouet sexuel. Retournant cette nouvelle question dans sa tête, il arrive au sommet. Il pose délicatement la main sur la poignée, essayant de l'ouvrir en minimisant le souffle et le bruit. Cela ne suffit pas : il prend en plein nez une exhalaison sinistre. Il y a du sang derrière cette porte. Beaucoup de sang. Gwenzai se fige un instant.

Il se décide finalement à entrer et découvre assez vite le corps mutilé. Alors qu'il se trouve encore dans l'encadrement de la porte, se découpant dans la lumière alors que la pièce baigne dans l'ombre, il prend conscience de sa vulnérabilité et referme prestement la porte. Les deux personnes qu'il a vu monter sont là, le vieil homme et l'enfant. Tout deux semblaient en pleins conciliabules. Le silence qui accompagne son arrivée l'incite à parler.

"Ce n'est pas vous qui avez tué cet homme, n'est-ce-pas ? Vous n'auriez pas eu le temps."

Son esprit réfléchit à toute vitesse. Alignant et réorganisant les éléments, une évidence lui apparaît. Ce lieu serait parfait pour une souricière, pour un piège. Le Harkonnen affirmait savoir. Est-ce lui le meurtrier ? Cela ressemble à leurs méthodes...

"Si vous vous connaissez des ennemis ici, alors je crains qu'ils aient trouvé comment vous atteindre. Nous devons partir le plus vite possible."

PS : je serai absent jusqu'au 20 juillet. Je vous propose de mettre Gwenzai en "pilote automatique", joué par Kul Walad.
A quoi ça sert d'avoir autant de doigts si on peut même pas se gratter le cul ?" (Cha)

Le Condor aka Fatman

Anudar


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ionah









Le corps de son ami pendait pitoyablement telle une marionnette dont les fils aurait raison d'elle... peut

Anudar

#16







S'tian suit de loin l'homme à la canne qui s'avance dans la bibliothèque obscure. Il entend un bruit de guttation : de toute évidence, l'homme à la canne (duquel il se dissimule avec soin) l'a entendu lui aussi, car il avance dans la bibliothèque en se guidant sur le son presque imperceptible. S'tian continue à le suivre, toujours hanté par le pressentiment désagréable. Mais arrivé non loin du centre de la bibliothèque, il constate que l'homme qu'il suit marque un arrêt brusque. Alors, il remarque le spectacle et s'arrête lui aussi.
S'tian a déjà vu la mort, sur Salusa Secundus et depuis, ne serait-ce que pour l'avoir donnée à maintes reprises. Cependant, il est peu fréquent de rencontrer des cadavres mutilés à ce point. S'tian n'a pas non plus l'habitude de voir ses commanditaires massacrés avec une telle sauvagerie : en général, les personnalités qui louent son talent sont protégées par de véritables armées privées.
Là, quelqu'un veut faire passer un message à quelqu'un d'autre... Mais quel message ? Et à qui ?
Un frisson naît dans son dos. Il est clair que quelque chose a mal tourné...
Et si ce n'était pas monsieur Chuuk qui m'avait convoqué ici ?
Cette fois-ci, le frisson se prolonge.
L'homme à la canne semble perdu dans ses pensées devant le cadavre. S'tian hésite. Peut-être a-t-il été appelé ici pour tuer cet homme pendant son moment de stupeur ?
Non. Je n'ai pas eu de contrat. Tuer cet inconnu pourrait me valoir des ennuis.
Alors, faut-il repartir par le chemin le plus rapide ? Peut-être aller retrouver l'homme aux yeux de faucon, exiger de lui des réponses ?
Non plus. La Grande Mère seule sait qui attend là en bas, maintenant.
Les réflexions de S'tian ne durent pas plus d'une fraction de seconde : il se décide et choisit de se révéler à l'homme à la canne. Il s'avance alors en renonçant à sa discrétion appuyée, mais se tenant prêt à réagir au cas où l'autre l'agresserait.
"Bonsoir, monsieur. On dirait qu'on a un problème. Vous étiez venu voir monsieur Chuuk vous aussi ?"

« Nos pères et nos mères ont commis l'ubris et ne sont plus,
Et nous portons maintenant le poids de leurs iniquités. »

Anonyme, Péan de l'Intégration.

Arvelt




@ Gwenzai :

Ton intervention opportune permet d'éviter l'incident. Néanmois ce n'est pas sans un grincement de dent que le marchand concerné salue poliment le Harkonnen avant de pretexter avoir aperçu un confrère pour s'éclipser. L'autre marchand fait rapidement de même et part de son coté. L'officier t'adresse un sourire inquiétant, trempe ses lèvres dans son verre et son regard étincelle en accord avec le griffons sur sa poitrine.

"Je sais qui vous êtes, te dit-il à mi-voix. Et je sais ce qui se trame ici. Les pions sont rassemblés. Mais il semble qu'il y ait davantage de couleurs que les ivoires et les ébènes... "

Il boit une nouvelle gorgée et ses yeux glissent fugitivement vers l'escalier menant à la rontonde où, un instant plus tot, tu as distraitement aperçu un homme d'age mûr qui gagnait l'étage.

@ La Bibliothèque :

La pièce est sombre. trop sombre. Comme si quelqu'un avait désactivé les lampes à suspenseurs. Une fois la porte refermée, le visiteur se trouve isolé du reste de la demeure par le silence qui règne en ces lieux. Ce silence propice à la concentration est toutefois troublé par un très léger son, humide et régulier.  Les ténèbres cependant ne gêne aucunement S'tian, et encore moins Elwood dont les yeux compensent d'eux même la luminosité déficiente. Par contre ils mettent un peu plus de temps à percevoir l'odeur métallique qui a envahi la pièce. Et lorsqu'ils atteignent le centre de la bibliothèque, un espace dégagé entre les rayonnages de bobines et de vieux ouvrages, ils ne manauent rien du sinistre spectacle qui s'offre à eux : Suspendu au plafond par des liens de shigavrille, le corps nu et mutilé de Chuuk repand sous lui une large flaque de sang, dans laquelle des gouttes continuent de tomber, se détachant une par une de la pointe de son pied droit, issues des multiples rivières écarlates qui parcourent ses membres.

"I do not kill. Nor does the blade I hold. We're just the same, both of us are tools. Tools wielded by the will of someone else. He is the one who kills. I'm not."

Anudar

#14







S'tian per

« Nos pères et nos mères ont commis l'ubris et ne sont plus,
Et nous portons maintenant le poids de leurs iniquités. »

Anonyme, Péan de l'Intégration.

ionah

#13







La veste nettoy

Le Condor

L'ambiance a radicalement chang
A quoi ça sert d'avoir autant de doigts si on peut même pas se gratter le cul ?" (Cha)

Le Condor aka Fatman

Arvelt

#11


@ Elwood

Alors que Seran t'adresse une r
"I do not kill. Nor does the blade I hold. We're just the same, both of us are tools. Tools wielded by the will of someone else. He is the one who kills. I'm not."

ionah

#10






Ayant entam

Arvelt

#9



Alors que Seran et Elwood entament une conversation à la fois polie et discrète, S'tian sent un regard lourd peser sur lui. Instinctivement il tourne la tête vers l'homme adossé à la colonne. Les yeux de faucons le fixent intensément, et lui adressent un imperceptible signe, un aller-retour latéral.
"Ce n'est pas encore le moment"
Mais le moment de quoi ? Quelque chose se trame ici, mais le jeune adolescent ne parvient pas à mettre le doigt dessus. Toujours est-il que cet homme sait et voit des choses.

Gwenzai de son coté a retrouvé un groupe de marchands dont l'élégance des tenues n'a d'égale que la beauté des jeunes femmes qui les accompagnent. Mais peu de détails de ce genre lui échappant, il remarque rapidement que l'une d'entre elles dissimule sous sa robe une arme discrète. Un de ses "amis" est venu avec un garde du corps lui aussi. Ce genre de protection rapprochée ne déplairait pas au mercenaire, mais la présence d'autant de gens armés dans cette salle commence à l'inquieter.
"I do not kill. Nor does the blade I hold. We're just the same, both of us are tools. Tools wielded by the will of someone else. He is the one who kills. I'm not."

Le Condor

#8


Le trio harkonnen précède de peu l'agent mercenaire Gwenzai naSaudrim. A peine arrivé, celui ci se défait de son léger manteau et secoue sa tenue pour en faire tomber le sable et la poussière. Il apparait alors dans la salle où se délassent les invités, vêtu d'une tenue élégante parfaitement appropriée. Ses gestes démontrent pourtant une certaine lassitude : depuis plusieurs mois qu'il est arrivé sur Arrakis, il n'a pas chômé. A croire que le joug harkonnen créé un énorme marché pour ceux qui proposent l'efficacité et la confidentialité comme garantie. Il espérait bien, en répondant à l'invitation de ce marchand d'eau, trouver l'occasion de se délasser en bonne compagnie.

L'invitation l'a quelque peu surpris. Il ne fait pas vraiment partie du gratin arrakeen. Il connait certains convives, cependant, et peut être l'un d'entre eux l'a recommandé. Peut-être le marchand d'eau aura t il du travail pour lui. Dans ce cas, le travail devra être bien payé.

Un rapide coup d'oeil circulaire suffit à Gwenzai pour se faire une idée de l'endroit. Il ne devrait pas y avoir de danger ici. La présence d'un officier harkonnen suffira à calmer les ardeurs de ceux qui voudraient causer du trouble. Gwenzai n'apprécie pas particulièrement les Harkonnens, mais il faut reconnaitre que ceux ci savent y faire pour assurer l'ordre par la carotte et le bâton. Et leurs fiefs sont en général des endroits où il trouve facilement du travail. Pour autant, il préfère garder ses distances avec l'officier.

Il y a dans la salle certaines personnalités qui tranchent avec l'humeur ambiante. Il remarque un jeune homme, à peine un adolescent. Son regard glisse sur lui sans s'arrêter. Il s'agit sans doute du jeune serviteur de l'un des convives, peut-être même le jouet de plaisir de l'officier. Il y a également cet homme près de la fontaine, dont la présence pose question. Il ne se mêle pas aux invités mais n'a pas les manières d'un serviteur. Gwenzai décide de ne pas y prendre garde pour le moment. Il veut avant tout se reposer. Repérant certaines connaissances, il les rejoint d'un pas nonchalant, empruntant en passant un verre à la belle serveuse. Le goute poison camouflé dans sa manche le rassure et il boit tranquillement.
A quoi ça sert d'avoir autant de doigts si on peut même pas se gratter le cul ?" (Cha)

Le Condor aka Fatman

Anudar

#7







S'tian remarque l'homme en uniforme harkonnen dès son arrivée à la modification de l'ambiance. Un militaire d'un rang assez haut puisqu'il est flanqué de deux imposants gardes du corps.
S'tian ne sait presque rien des Harkonnen, sinon que la population d'Arrakeen les considère comme d'abominables tyrans. Leur garde armée jusqu'aux dents parade jour et nuit afin d'éliminer la moindre racine de rébellion. Il ne craint cependant pas les soldats des Harkonnen, plus lourdauds que dangereux : l'un de ses premiers contrats sur Arrakis fut de mettre fin aux jours d'un soldat qui avait refusé de payer ses dettes de jeu.
L'officier, cependant, ne lui dit rien qui vaille. Il émane de lui une aura qui lui fait penser aux ramasseurs harkonnen, ceux qui emmènent avec eux les enfants des rues d'Arrakeen, lesquels ne reviennent jamais - aux dires de la population. Du même geste, S'tian vérifie que son couteau est bien présent dans sa gaine, et il abaisse un peu plus sa capuche sur son visage. Puis il se coule derrière une colonnade. Si le Harkonnen essaie de s'approcher, il devra s'insérer à un groupe pour ne pas rester isolé. Il ne souhaite pas avoir à tuer en ces lieux sans ordre de Chuuk - même s'il n'hésitera pas une seconde à le faire s'il s'estime en danger.

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Arvelt

#6



Adossé à une colonne ornée de complexes circonvolutions, à distance de bras d'une table où est posée une cascade d'eau fraiche, où les convives peuvent venir remplir leurs verres, un homme surveille ostensiblement l'assemblée. Non qu'il s'agisse d'un quelconque garde en livrée, mais il ne fait visiblement aucun effort pour avoir l'air de se mêler aux invités, et son regard perçant voyage d'un bout à l'autre de la salle.
Jeune d'aspect, ses cheveux bruns mi-longs encadrent son visage lisse. Il porte une simple tenue dérivée de l'uniforme militaire, havane et argent, au col ouvert sur une chemise crême artistiquement chiffonée...

Passant parmi la foule, une jeune femme aux yeux bleux, à la peau mate et à la tenue simple, propose sur son plateau des verres de vin d'épice, au fort arôme de cannelle. Son apparence agréable lui a déjà valu quelques commentaires "appréciateurs" de certains convives. Mais il n'échappe pas aux gens entrainés qu'elle n'a pas l'air à la fête...

Un silence accompagne l'arrivée d'un nouvel invité. Il porte l'uniforme rouge sombre frappé du griffon Harkonnen, et est flanqué de deux gorilles qui ont l'air de mettre à rude épreuve les coutures de leurs uniformes d'apparat. L'officier à lui l'aspect plus agile, le regard plus intelligent, et le sourire plus mauvais. Il n'a pas la carnation rousse des ressortissants de Giedi Prime. Il se dirige vers un groupe et salue poliment chacun de ses membres avant de saisir un verre sur le plateau de la fille, en lui adressant un sourire presque obscène. Celle-ci s'éloigne rapidement, et laisse le Harkonnen à sa conversation...
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Anudar

#5







Parmi les invités qui se rassemblent en groupes aléatoires, S'tian repère, grâce à son oeil affûté d'assassin, deux individus dont le comportement indique qu'eux aussi viennent ici dans un but précis.
Tout d'abord, cet homme gardant son paquet sous le bras. Il a jeté un regard circulaire dans toute la salle, comme pour en identifier les menaces et, même s'il n'a jamais soutenu le regard du jeune assassin, S'tian sait qu'il lui garde une partie de son attention. L'homme se déplace avec grâce et souplesse, de celles que l'on retrouve chez les duellistes de haut niveau qui maîtrisent chacun de leurs gestes. Chuuk a voulu qu'il soit dans la même pièce que cet homme, sans doute pour une bonne raison. Va-t-il avoir à le tuer ? Ou bien à faire équipe avec lui ? Les deux éventualités sont acceptables pour S'tian cependant que des fourmis semblent se répandre dans son poignet gauche, là où s'attache la gaine où il range son couteau de métal noir.
Et puis, cet autre homme, plus âgé, qui s'appuie sur une canne et dont les yeux semblent... métalliques ? S'tian ne pensait pas, jusqu'alors, que les yeux artificiels tleilaxu existaient pour de vrai : il croyait que c'était une simple rumeur. Il y a quelque chose de dérangeant dans ce visage, quelque chose qui éveille un frisson dans sa colonne vertébrale. Au demeurant, l'homme ne semble pas très menaçant - même si sa canne pourrait, en des mains expérimentées, constituer une arme redoutable. De toute évidence, puisqu'il se tient à distance prudente de S'tian, il l'a repéré lui aussi.
S'tian remarque bientôt que l'homme à la canne fait un signe de celle-ci à l'attention de l'homme au paquet. Se connaissent-ils ? Va-t-il avoir à travailler avec eux ?
Et surtout, se demande-t-il, où reste monsieur Chuuk ?

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Anonyme, Péan de l'Intégration.

ionah

#4






Ce n'est que la deuxi

Lucyfher

Seran retire sa pèlerine de voyage pour la confier aux soins du serviteur et se dirige vers l?atrium ; avec sous son bras un présent de son seigneur, le Baron de Raicnur, pour son hôte.
Il salue poliment l?assemblée d?un geste de la tête accompagnée par une petite révérence et d?un regard évasé, passe en revue la petite troupe réunie dans cette pièce. Ce faisant, il note dans un coin de sa tête les personnes présentes et réunis le peu d?informations qu?il peut posséder sur elles. En effet, il est arrivé à Arrakeen que la veille au soir, c?est peu de temps pour connaitre les gens du coin mais suffisant pour homme entrainé.
D?autres marchands, leurs compagnes et prés d?un tiers qu?il ne connait pas
Sourire aux lèvres, il entame directement la conversation avec les personnes proches de lui.

Il a néanmoins remarqué ce jeune garçon discret. Il doit le tenir à l??il, les apparences sont toujours trompeuses.
Dans le désert, la ligne qui sépare la vie de la mort est tranchante et rapide.

Anudar

#2







S'tian, dont le pseudonyme de jeune assassin est "Ombre et Cendres", se d

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Et nous portons maintenant le poids de leurs iniquités. »

Anonyme, Péan de l'Intégration.