Il faudra bien sept années après la réception très mitigée du Messie de Dune pour que Frank Herbert vienne clôturer cette première trilogie. Avec un troisième opus publié en 1976 presque aussi volumineux que les deux précédents réunis, il vient apporter un épilogue à cette saga familiale des Atréides
La formulation est malheureuse. J'en conviens.
Si on prend l'édition Gollancz de 1979 qui réuni les 3 livres, on obtient Dune avec ~400p, le Messie de Dune avec ~100p et les Enfants de Dune avec ~300p. Numériquement c'est plutôt Dune qui est aussi gros que les deux autres, et le troisième livre fait donc 1/3 de la masse de la trilogie. Ce qui lui confère une notoire pondération, surtout si on considère que Dune est une somme de 3 livres (Dune, Muad'Dib, le Prohète) et que son unité de temps est plus homogène également.
Je souhaitais surtout convoyer l'idée que les Enfants de Dune était un texte conséquent dont la rédaction a pris un peu plus de temps que le Messie de Dune, un texte court, et que sa légitimité de narration était confortée par sa taille. J'ai une autre version dans lequel la balance des trois livres était plus clairement faite, mais avec la contrainte de style et de signes et aussi d'autres éléments bien plus importants dans le texte, j'ai visiblement été conduit à confondre poids et mesure et à prendre une mauvaise décision: lorsqu'alors je m'en suis rendu-compte, c'était déjà en presse.
La (les) version(s) de nos textes que nous publierons sur le Blog seront revus et également augmentés, puisque certaines contraintes tomberont.
Désolé pour la confusion.