Bonjour,
Le thème a été peu abordé ici (j'ai retrouvé une discussion de début 2008 mais un peu hors-sujet), or il me semble assez frappant.
Je trouve le cycle très Nietzschéen non pas en référence au surhomme (même si bien sûr le parallèle peut être fait), mais dans le fond même de la philosophie.
Au long des tomes nous comprenons que tout change chez l'homme: morale, valeurs, etc. L'église n'est là que pour manipuler et ne permet, au mieux, que d'accéder à autre chose (ce que Leto II nomme à propos de lui-même l'obscénité sacrée). Tout est changement, tout est remises en cause.
Au fond, dans le cycle de Dune comme dans Nietzsche, il n'y a qu'une chose qui importe, qu'une chose qui tienne en fin de compte: le grand OUI à la Vie. Dans ce qu'elle peut avoir de chaotique, avec tous ses défauts et ses qualités.
Partagez-vous ce point de vue?