Herbert,lectures,influences,héritages

Démarré par schrempf, Mai 16, 2008, 10:38:21 PM

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Leto

Je ne crois pas avoir déjà lu/vu ce lien.
Il a l'air très complet. Bien joué ;)
L'espace et le temps sont les modes par lesquels nous pensons et non les conditions dans lesquelles nous vivons
Albert Einstein

schrempf

#8
Vous trouverez ici un article vraiment tr

Le Condor

#7
Oserais je ? Non ... mais quand meme ... Allez, si, basta, tant pis !

A l'occasion d'un bulletin d'info sur l'expo sur la ville de Berlin telle que la d
A quoi ça sert d'avoir autant de doigts si on peut même pas se gratter le cul ?" (Cha)

Le Condor aka Fatman

Leto

Il semblerait donc que la piste de Lawrence d'Arabie se confirme, non?
L'espace et le temps sont les modes par lesquels nous pensons et non les conditions dans lesquelles nous vivons
Albert Einstein

Le Condor

On lit souvent que Frank Herbert s'est inspiré de la vie de Lawrence d'Arabie pour composer Dune. Est ce que vous en savez plus que moi (c'est a dire plus que rien) la dessus ?

A quoi ça sert d'avoir autant de doigts si on peut même pas se gratter le cul ?" (Cha)

Le Condor aka Fatman

Filo

L'art est un travail ingrat,
mais il faut bien que quelqu'un le fasse.


Matou

Quand je suis plus faible que vous, je vous demande la liberté car cela s'accorde à vos principes; quand je suis plus fort que vous, je prends votre liberté car cela s'accorde à mes principes.
:userbar-dar2:

schrempf

#1
Je propose que nous discutions ici des lectures et de influences d'Herbert dans Dune et également de l'influence qu'a pu avoir Dune su d'autres auteurs ou oeuvres.

Je commence donc avec une comparaison avec Jack Vance (si personne ne le sais, j'apprécie particulièrement cet auteur).
Je viens de finir un livre de Vance : Un Monde d'Azur (Blue World). Livre assez bon même si il est court. Le style de Vance est particulier. Il aime décrire ses personnages et les sociétés dans lesquelles ils évoluent. C'est un magnifique créateur de monde.
Ce livre présente un certain nombre de points communs et d'oppositions complètes avec Dune.

Un Monde d'Azur décrit une société d'humaine adaptée à une nouvelle vie depuis le naufrage du navire des étoiles transportant leurs ancêtres. Sur ce monde d'océan sans terre, ils vivent sur des iles formées par des plantes sous-marines à la manière de nénufars. Ce serait un paradis si il n'y avait pas le roi kragen, qui protège les humains de ses congénaires, mais qui exigent son tribut pour cela.

Les points communs sont la nature désertique de ces deux mondes et les créatures dangereuse qui les habitent, à la fois prédateur et dieu vivant vénéré.
Par certains coté de récit de Vance s'oppose à celui d'Herbert notamment sur le thème de l'élu, du messie. Paul est prédestiné à être un Kwisatz Haderach, il ne peut se soustraire à son destin. Sklar Hast, lui, est un homme comme un autre qui choisi de se rebeller et provoque son destin.

Tout cela ne pourrait sembler qu'un coïncidence. Cependant ce ne peut pas en être une pour plusieurs raisons:

  • Jack Vance et Frank Herbert étaient amis et on même été voisins pendant un temps. Ils sont même partis en vacances prolongés ensemble avec leur famille au Mexique. Avec Poul Anderson pour compléter le trio, nous avions une belle brochette d'amis autheurs. (voir le très joli article de Norma Vance ou on retrouve en plusieurs occasion des anecdotes sur Frank Herbert ici)
  • Un Monde d'Azur est sortit en 1966 soit un an seulement après la publication de Dune par Chilton
  • Les deux auteurs parlaient souvent de leurs projets et il est clair que ces discutions ont profitées aux deux

A noter aussi que Vance a écrit la préface de Dune pour l'édition américaine paru chez Easton Press. (Je serais très curieux de lire cette préface  :-\)

Voir aussi pour ceux que ça intéresse, la préface d'un Monde d'Azur par Gérard Klein : ici. Je trouve d'ailleurs Gérard Klein sévère envers Vance, mais certaines de ses remarques sont exactes.


EDIT :
Citation de: Gérard Kleince Frank Herbert encore obscur dont Vance est l'ami et qu'il s'amuse manifestement à parodier avec génie (à moins que ce ne soit l'inverse et que Herbert ait compris tout le parti qu'il pouvait tirer de cette formule)