J'en veux pour preuve le dernier livrede FH que je viens de lire: "La Barrière Santaroga", un policier fantastique.
Le Dr Dasein est psy. On lui demande d'étudier la population d'une vallée qui semble résister étrangement à l'implantation de toute vie commerciale étrangère chez eux. Les deux prédécesseurs du doc ont été victimes "d'accidents". Mais Santaroga, c'est aussi le lieu où vit son ex, Jenny. Il va donc essayer de la retrouver. Si tout se passe bien au début (accueil chaleureux....), le doc commence lui aussi à être victime d'accidents "naturels". A lui de trouver la clé qui lui permettra de s'en sortir.
Un excellent livre, assez court (par rapport à Dune ou autre) et qui illustre le talent de Herbert dans un type de récit où le développement se doit d'être rapide pour donner du rythme au récit. Bref, je me suis régalé et je vous le conseille vivement.
p.s: Sans vouloi spoiler, sachez que le thème principal du livre tourne autour du Jaspé, l'Epice locale....
Aaaah, j'ai lu la quatrième de couverture l'autre jour, j'ai bien failli l'acheter (si je n'avais pas déjà une pile haute comme ça en attente ... :roll:).
Donc si tu le conseilles Leto, je vais me laisser tenter ... Je pensais que c'était en deux tomes?
Non, il n'y en a qu'un, en tout cas en pocket c'était en un seul tome de 300 pages (ou un peu moins).
La finalité de tout membre de ce forum n'est-elle pas de lire tout les écrits de Frank?
Et bien pas forcément. Pour avoir lu "Dune" (le cycle), "Conscience" (le cycle), "L'Etoile et le Fouet", "Et l'Homme créa un Dieu" et "La Barrière Santaroga", je peux te dire que style est complètement différent entre les oeuvres Sf et les autres (même si je n'en ai lu qu'une pour l'instant). Plus, entre "Dune" et les autres oeuvres SF, il y a une grande différence...
Bref, il y a de tout chez FH avec des styles différents, et le style policier peut très bien ne pas plaire aux amateurs de SF pure.
Sinon, je vais bientôt commencer Dosadi.
Oui mais je parlais plus du style de Frank que de l'univers qu'il decrit et les themes recurrents qu'il developpe qui peut attirer le lecteur connaisseur.
Je parlais bien du style. Le rythme est totalement différent entre la SF de FH et Santaroga alors que les thèmes (ici les drogues et l'humanité) sont identiques. Le style est moins figé que dans Dune (justement parce qu'il n'y a pas de description ou de création de monde, même si j'aime faudrait pas tout confondre...).
Oué sur l'edition pocket j'ai cru à Matrix ^^
Je pense que lorsque Leto a créé ce topic, il suggérait d'une part qu'il y avait d'autres genres de littérature, et pas uniquement les oeuvres de FH d'autre part. Me trompe-je ????
Attendons la fin de son déménagement pour être fixé. :D
J'avais complètement zappé ce topic... ???
Au hasard d'une visite dans le grenier, j'exhume ce sujet.
Je parlais bien des autres oeuvres de FH, qui n'a pas écrit que de la SF... on peut écrire dans différents styles!
En même temps, la Barrière Santaroga ne répond pas vraiment au critère du roman Policier
Dans un roman policier, si on lit la fin, on a tout lu ...
Si on ne lit que la fin de "la Barrière Santaroga" (fin qui est un vrai coup de génie), on sera complètement à coté de la plaque.
Quant au "style", il est sensiblement le même que dans "La ruche d'Hellstrom".
J'ai plus tendance à voir l'oeuvre de FH comme un tout, comme s'il développait/expérimentait certains concepts/idées qu'il ne pouvait/voulait détailler dans "Dune".
Je pense notamment au personnage de Max Allgood dans "les Yeux d'Heisenberg" que je vois comme une version plus détaillée, plus approfondie, des Duncan qui ont servit Leto II.
Pour la "Ruche d'Hellstrom", je ne sais pas, je ne l'ai pas lu. Mais la barri
je crois que j'ai r
Ça doit être moi... je dois avoir une vision bien à moi de ce qu'est la SF
Tu veux bien essayer de me la d
Je me retrouve bien dans la définition d'Encarta : "ensemble des ?uvres de fiction qui, dans la littérature, le cinéma ou toute autre forme narrative, créent des métaphores de la science et de la culture en les transposant en d?autres temps ou d?autres espaces."
C'est donc la transposition de thèmes actuels dans un univers métaphorique (généralement futur et exoplanètes, etc...)
"Devra
Citation de: Leto le Mars 30, 2008, 08:14:57 PM
Je me retrouve bien dans la définition d'Encarta : "ensemble des ?uvres de fiction qui, dans la littérature, le cinéma ou toute autre forme narrative, créent des métaphores de la science et de la culture en les transposant en d?autres temps ou d?autres espaces."
C'est donc la transposition de thèmes actuels dans un univers métaphorique (généralement futur et exoplanètes, etc...)
Du coup, "la Barrière Santaroga" correspond à cette définition.
FH se sert d'un artifice technologique, une drogue permettant ce que tu sais, comme "outil" pour illustrer son propos.
Mais là, je pars peut-être dans le sens : différencier SF et bonne SF.
C'est à dire différencier le simple polar technologique et les ?uvres où le style SF n'est que le moyen de nous transmettre des idées en les retirant de notre contexte culturel personnel.
Nous permettant ainsi une prise de recul grandement facilitée et d'appréhender les choses d'un point de vue "différent".
Une manière de faire passer la pilule sans heurter les sensibilités.
En partant dans cette direction, on peut du coup considérer Santarroga comme un roman d'anticipation plutôt, non?
Mais là, on va dans le pointillisme. Pour moi, la SF (mais je me trompe peut-être), c'est une projection dans un ailleurs et un demain qui permet de se libérer des contraintes "contemporaines". Du coup, Santarroga est bien ancrée dans notre "réalité".
Pour une classification pointue, il faut demander à Anudar ;D
Tu dis anticipation, je dis d'accord.
Les termes Science-Fiction et Anticipation se sont élargis considérablement depuis leur création, comme beaucoup de choses (rappelons qu'Otis Redding, c'était du R'n'B, et voyez ce qu'on classe aujourd'hui dans cette catégorie, bref comprenez ma colère!).
La Science-fiction regroupe aujourd'hui la politique-fiction, la théo-fiction, une partie d'heroic-fantasy et de fantastique (qui eux aussi se mêlent de plus en plus), et même l'anticipation réaliste, qui s'intéresse à notre présent, en le décalant légèrement.