Science Fiction Mag N°58 : article sur Herbert + religion

Démarré par MESSIAH, Septembre 04, 2008, 02:58:24 PM

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Otheym-al'fedaykin

Surtout mélanger tous les personnages... un coup Paul est Ismaël, un autre Isaac...

Matou

Merci Filo de nous faire partager cet article.

Intéressant quoique certaines comparaisons m'ont parue légèrement capillotractées.

Je trouve malgré tout regrettable la référence aux modules étranges ainsi que certaines imprécisions (ex: Usul = base du pilier et non le pilier).Bien sûr, ces imprécisions sont non essentielles au propos mais bon, ça décrédibilise un peu le texte.
Quand je suis plus faible que vous, je vous demande la liberté car cela s'accorde à vos principes; quand je suis plus fort que vous, je prends votre liberté car cela s'accorde à mes principes.
:userbar-dar2:

Maverick

"La critique ait aizé mais l'orttograf est difissile." François Cavana
"L'orthographe est plus qu'une mauvaise habitude, c'est une vanité." Raymond Queneau
"Même dans son silence, il y avait des fautes d'orthographe." Stanislaw Jerzy Lec

Filo

#11
J'ai acheté (téléchargé) le n°58 et ne l'ai pas encore lu, mais j'en profite aussitôt pour livrer ici ce fameux article sur la religion dans la SF, enfin pas tout le dossier, mais juste la partie qui s'intéresse à Frank Herbert (le reste a l'air bien aussi) :


CitationUne question majeure
Aucun indice ne permet de penser que Frank Herbert croit en Dieu. Paradoxe, toute sa production romanesque est traversée par des interrogations concernant la religion. C?est qu?il convient bien en effet de distinguer, chez cet auteur en particulier, la foi de la pratique religieuse. Dans Le Messie de Dune, un personnage affirme « Nous sommes éduqués à croire, et non à savoir. La croyance peut être manipulée. Seul le savoir est dangereux. » Les principales questions que cet écrivain aborde concernent la tendance aveugle des hommes à suivre un leader charismatique ; les relations entre religion, politique et pouvoir ; les dangers du prophétisme ; enfin l?angoisse de ne pouvoir communiquer avec des êtres supérieurs et de les prendre pour des divinités alors qu?ils sont seulement à un stade de développement plus avancé que le nôtre. Publié en 1972, Et l?Homme créa un Dieu (: Prélude à Dune) 1 regroupe l?ensemble de ces interrogations. Lewis Orne, jeune diplômé de l?Ecole de Paix, est envoyé en mission sur une lointaine planète. Il y découvre une situation catastrophique, mais parvient miraculeusement à réussir tout ce qu?il entreprend pour sauver ce monde. Manipulé à la fois par le gouvernement et les prêtres du Surdieu, il a de plus en plus de pouvoirs. Mais il parvient de moins en moins à se contrôler et risque de causer des dégâts irréversibles? Ce roman, dont le sujet est « comment se crée une religion » fait le lien entre le Cycle de Dune, dont nous parlerons un peu plus loin, et le Programme Conscience2.

Une question transversale
Ecrit à quatre mains, c?est-à-dire avec Bill Ransom, le Programme Conscience développe les mêmes thèmes à partir d?une approche légèrement différente : comment une intelligence artificielle, à force de se développer, devient une divinité et influe sur l?ensemble d?une société d?une part ; et comment religion et pouvoir politique sontils liés d?autre part. S?y ajoutent ces questions angoissantes : peut-on dialoguer avec un être d?une intelligence supérieure ? Agissant à un autre niveau, cet être se préoccupera-t-il des fourmis que nous sommes pour lui ? Comment se créent et à quoi servent les religions ? Le romancier se pose les mêmes questions dans L?Etoile et le Fouet3.

La culture judéo-chrétienne : une clé pour lire le Cycle de Dune
Qu?il croie ou non en Dieu, Frank Herbert a une parfaite connaissance des livres sacrés des trois grandes religions monothéistes occidentales. Il tisse des liens étroits entre son oeuvre la plus aboutie et ces ouvrages, à tel point qu?on ne peut en dresser une liste exhaustive. Je n?en citerai donc ici que quelques-uns. Puisqu?il en a largement été question dans le numéro précédent de SFMag4, je ne m?appesantirai pas davantage sur l?élément central du Cycle, à savoir le Bene Gesserit, ordre para-religieux féminin dont les buts concernent la politique et l?exercice du pouvoir ? certes de manière larvée, mais avec un impact certain sur toute la société décrite. Tout au long des six volumes, notons qu?il est justement question de plusieurs microcosmes ou macrocosmes sociaux, la plupart du temps soudés par des croyances
communes. C?est le cas par exemple du Bene Tleilax, peuple de fanatiques religieux qui a éradiqué les femmes en parvenant à se reproduire dans de mystérieuses « cuves » (je ne dévoilerai pas la méthode ici mais je vous invite à la découvrir par vous-même en vous jetant à corps
perdu dans la lecture de cette oeuvre magistrale). Le peuple Juif est lui-même représenté dans les deux derniers volets du Cycle : il a traversé les âges en vivant en quasi autarcie, dans une clandestinité permanente, n?ayant de rapport avec l?extérieur que quelques liens distendus avec certains membres du Bene Gesserit.
Bref, maintenant que j?ai annoncé tout ce dont je ne parlerai pas, je vous propose de nous concentrer sur un seul personnage, à titre d?exemple, celui de Paul Atréides, personnage central du premier volume, et figure importante par la suite. Il est La figure messianique du Cycle. D?emblée, il est désigné comme l?Elu, le Surhomme, le « Kwisatz Haderach ». Pour prendre l?envergure d?un messie, il va accomplir un parcours initiatique. Dans la Bible, Jésus se retire dans le désert pour se recueillir. Il est tenté par le Diable à trois reprises. Ce dernier le met d?abord au défi de transformer une pierre en pain ; donc de transformer la matière, mais Jésus s?y refuse ? tout comme Paul refusera de muter en Ver des Sables, laissant ce soin à son fils Leto II. Le Diable propose ensuite à Jésus d?accéder au pouvoir, en devenant le souverain du Royaume de la Terre. Jésus y renonce en affirmant que c?est à Dieu et à lui seul que les hommes doivent rendre un culte. Dans Le Messie de Dune, Paul renonce au pouvoir, se retire dans le désert puis devient mendiant. Enfin, dans la Bible, le Diable défie Jésus de se jeter du haut d?un temple, lui affirmant que les anges étendront leurs mains pour le porter sans mal jusqu?au sol. À nouveau, le Christ refuse, arguant du fait que l?on n?exerce pas de chantage sur Dieu. De même, dans le Cycle de Dune, Paul refuse d?utiliser son pouvoir pour être sauvé, et s?en remet à son destin.
La première fois que j?ai lu ces romans, j?ai été déçue par le personnage de Paul, parce qu?alors qu?il a l?envergure de devenir un Dieu vivant, il se fait martyr. Mais quand on rapproche son parcours de celui du Christ, comment pourrait-il en être autrement ? Allons plus loin si vous le voulez bien. Pourquoi une grosse partie de l?action du Cycle de Dune se déroule-t-elle dans le désert ? Beaucoup y voient un propos sous jacent écologique de l?auteur. Je pense que ce thème existe, mais que les raisons essentielles sont ailleurs, à savoir dans le lien évident entre la Bible et le Cycle de Dune. Après la victoire des Harkonnen sur les Atréides, le baron ordonne que Paul et sa mère soient conduits dans le désert pour y mourir. Revenons à l?Ancien Testament, et plus particulièrement à l?histoire d?Ismaël. On trouve dans la Bible deux mentions du fils d?Abraham dans le désert. La première se situe dans le livre de la Genèse (chapitre 16, lignes 1-12). Saraï, qui n?avait pas donné d?enfant à Abram, se croyait stérile. Elle avait une esclave égyptienne appelée Agar, qu?elle mit dans le lit de son mari pour ensuite s?approprier l?enfant, comme la loi l?y autorisait. Mais dès qu?elle fut enceinte, Agar regarda sa maîtresse avec mépris, en raison de cette prétendue stérilité. Cette dernière la maltraita et Agar s?enfuit, encore enceinte, dans le désert, sur la route de Chour. Dieu lui apparut et
lui ordonna de rentrer chez sa maîtresse, où elle mit au monde un fils nommé Ismael. La mère de Paul est la concubine, et non l?épouse légitime de Léto. Paul Atréides est donc dans la même situation qu?Ismaël. Comme lui également, il est chassé dans le désert avec sa mère.
Comme Ismaël encore, Paul va prendre un nouveau nom au moment où il se forge un nouveau destin. Il devient Muad Dib pour l?ensemble du monde, c?est-à-dire « l?ombre de la Souris dans la seconde lune », la souris étant l?animal le plus malin du désert : petite et d?air insignifiant,
elle a la ruse de ne sortir que la nuit, au clair de lune, pour se nourrir, échappant ainsi à ses prédateurs. D?ailleurs, ce nom tue : le prononcer en tenant un « module étrange » c?est faire feu sur l?ennemi grâce aux modulations de la Voix. Chez les Fremens, Paul sera Usul, c?est-à-dire « le pilier », celui sur lequel repose l?ensemble d?un édifice. Au chapitre 17 de la Genèse, Abram devient Abraham parce que Dieu établit son alliance avec lui et change son nom « car je ferai de toi l?ancêtre d?une foule de nations et que ce nom signifie père d?une foule » alors que Abram signifiait « père élevé » (père qui rêve de grandeur). Abraham est l?ancêtre de deux branches : le peuple juif et les futurs musulmans : il a eu Ismaël avec Agar puis Isaac avec Sara. Isaac engendre Esaü et Jacob, des jumeaux, ce qui est également le cas de Paul. Les jumeaux d?Isaac s?opposent en tout : Jacob par exemple va se montrer supérieur en intelligence en permettant à son père devenu aveugle
de le reconnaître. Tiens ? Paul aussi finit sa vie aveugle?
Jacob manoeuvre pour que son frère, né le premier, lui cède son droit d?aînesse? comme les faux jumeaux de Paul, qui se déchirent à ce propos. Pour revenir un instant là-dessus, le fait de changer de nom est très important car cela engage la personne dans une existence différente. La femme d?Abraham dans la Bible est elle aussi rebaptisée car l?alliance est ainsi étendue par Dieu à sa femme. Auparavant appelée Saraï, elle devient Sara : le tréma sur le signifie possession en hébreu, comme « ma sara » (ma princesse) et sans le elle
est seulement princesse. De même, les rois établissaient des alliances avec leurs vassaux et les rebaptisaient en signe de conclusion de l?alliance et de lien entre suzerain et vassal car ils attendaient ensuite fidélité et obéissance. La référence au second passage de la Bible concernant Isaac marque encore davantage le lien, s?il en était besoin. Elle se trouve dans le livre de la Genèse (chapitre 21, ligne 8 à 21) Isaac grandit et Sara est jalouse d?Agar dont l?enfant Ismaël est très beau. Elle a surtout peur pour l?héritage. Elle demande à Abraham de le chasser dans le désert de Berchéba. L?enfant a environ seize ans, tout comme Paul lorsqu?il subit la même épreuve. Abraham obtempère bien
qu?il ait mal au coeur : il chasse Agar et son fils dans le désert, mais leur fournit du pain et de l?eau ? Paul Atréides et sa mère Jessica retrouvent un nécessaire de survie laissé à leur intention par le docteur Yueh. Quand il n?y a plus d?eau, Agar abandonne son enfant pour ne pas le voir mourir. Ismaël hurle et Dieu entend : il montre à Agar un puits (il lui ouvre les yeux). Ismaël, qui n?est pas le fils légitime, est quand même aidé par Dieu, qui ne réserve donc pas son aide aux privilégiés : l?aide s?étend pour toute personne méritante. Paul et sa mère n?ont bientôt plus d?eau. Alors que le Ver des sables, le Seigneur des contrées désertiques de Dune, s?approche dangereusement d?eux, il permet à Jessica de découvrir un amas de rochers vers lequel elle guide son fils et qui s?avèrera être un sietch Fremen.
Dans la Bible, Ismaël, l?ancêtre des arabes, est également protégé de Dieu, même s?il n?est pas le descendant légitime, comme Isaac, qui est le père des Hébreux ? ce qui explique que pour les juifs ce sont eux qui sont issus de la branche légitime ? d?ailleurs Agar n?a pas été rebaptisée par Dieu. C?est donc Sara, en mettant Agar dans le lit d?Abraham, qui va permettre de donner naissance à une deuxième branche. Ismaël grandit et habite dans le désert Paran, puis il épouse une égyptienne et donne naissance au peuple arabe. Il est reconnu par eux comme leur ancêtre. De même, Paul Atréides devient d?abord maître au royaume du désert, prend barre sur le peuple Fremen avant que son aura ne rejaillisse sur l?ensemble du Landsraad.
Encore un élément pour vous convaincre ? L?eau. Tout au long de ces chapitres de la Bible, tous les récits tournent autour du problème de l?eau. En général, il n?y en a pas. On assiste à de multiples disputes ou scènes se déroulant autour d?un puits. Par exemple, Isaac épouse Rébecca parce qu?elle venait à un puits et que le serviteur d?Abraham la voit et parle d?elle ensuite comme d?une épouse potentielle. Sur Arrakis ? le nom de la planète Dune en langage Fremen -, il n?y a pas d?eau. La rencontre entre Paul et sa future compagne, Chani, se fait près d?un puits. Tout l?espoir du peuple Fremen repose sur un rêve inculqué par leurs croyances religieuses : trouver un chef capable de changer le visage d?Arrakis, d?en faire une prairie verdoyante où l?eau serait abondante. C?est ce qu?accomplira Leto II, le fils de Paul, en se couvrant de truites des sables, en mutant en Ver des Sables et en devenant l?Empereur-Dieu de Dune, celui qui exercera le pouvoir pendant des millénaires, un pouvoir autoritaire fondé sur un culte à sa personne. Vous êtes étonnés par le nombre de liens qui se tissent entre les deux oeuvres ? Sachez que la même démonstration est possible avec le Coran, et qu?on est très loin d?avoir épuisé le sujet parce que, je ne saurais trop le répéter, le Cycle de Dune est inépuisable. C?est en cela que repose à la fois sa plus grande qualité et son plus grand défaut : une oeuvre aux multiples facettes, qu?on ne peut lire sans références nombreuses et fouillées, donc d?un abord difficile et d?une lecture ardue? mais qui enrichit et ne lasse jamais. Jorge Luis Borges affirmait qu?une « oeuvre réussie reflète le labyrinthe du monde ». N?est-ce pas le cas ici ? Ne doit-on lire que ce qui est « facile » ?

Sandrine M. Lamoureux


Notes :
1 Et l?Homme créa un Dieu (: Prélude à Dune) (The Godmakers, 1972 aux USA, 1979 en France chez Presses Pocket).
2 Le Programme Conscience (1966 : Destination vide, Destination : Void ; 1979 : L?Incident Jésus, Jesus Incident ; 1983 : L?Effet Lazare, The Lazarus Effect ; 1988 : Le Facteur Ascension, Ascension Factor - dernière réédition 2006, Livre de poche).
3 L?Etoile et le Fouet (The Whipping Star, 1980 chez Presses Pocket Science Fiction n°5093 ; dernière réédition LDP n°7107).
4 SF-Mag n°57 (avril-mai 2008), dossier sur les femmes dans la science-fiction, article sur les femmes dans le Cycle de Dune.

L'art est un travail ingrat,
mais il faut bien que quelqu'un le fasse.

Maverick

Salut,

C'est chose intéressante je pense le dl.
Ca ma l'air sympa (même si je ne suis pas fan des articles de press etc).


@+
"La critique ait aizé mais l'orttograf est difissile." François Cavana
"L'orthographe est plus qu'une mauvaise habitude, c'est une vanité." Raymond Queneau
"Même dans son silence, il y avait des fautes d'orthographe." Stanislaw Jerzy Lec

MESSIAH

Sur le site de la revue, on peut télécharger en PDF...pour le prix d'un coup de fil... ???
Le 58 n'y est pas encore (ni le 57 dont je rappelle qu'il aurait un article sur les femmes dans Dune...)
Mais, à suivre...

http://www.sfmag.net/rubrique.php3?id_rubrique=46
"Je t'ai longtemps attendue. Voici ma vie..."

Filo

Je serais également très curieux de le lire, surtout que c'est mon sujet favori non seulement chez FH mais dans la SF en général !
Le premier qui le trouve le reproduit, hein !
L'art est un travail ingrat,
mais il faut bien que quelqu'un le fasse.

MESSIAH

Je l'ai acheté en ... grande surface fin Août, tu peux ptèt espérer en trouver kekpar...
C'est un bimestriel, ça peut encore trainer d'ici le prochain...
"Je t'ai longtemps attendue. Voici ma vie..."

Askaris

Ce genre de petite publication tient du papillon éphémère.Aussitôt publié, aussitôt épuisé...Bon, on le retrouvera à Pompidou, à la BN ou à la Bibliothèque du CERLI...Comme par hasard tout à Paris, rien en province ! Sauf si nos correspondants de Lutèce nous faisaient un petit Pdf. Enfin, c'est pas pour demain...

Leto

L'espace et le temps sont les modes par lesquels nous pensons et non les conditions dans lesquelles nous vivons
Albert Einstein

Askaris

Ma foi, tout cela me semble fort intéressant. Merci pour les détails. Les parallèles bibliques sont un passage quasi-obligé pour une bonne part de la littérature anglo-saxonne et particulièrement américaine. Sans remonter jusqu'au temps élisabéthain, il n'est pas un seul dramaturge, poète ou "romancier" qui n'en soit profondément imprégné. Il n'y a donc pas que le Paradis Perdu de Milton. Une chose s'est perdue avec le temps : la référence à la culture classique gréco-latine...Mais pour ce qui est de Jehova...c'est encore très vivant. Tout ça pour dire que la bibliothèque de FH a son petit rayon "culture hébraique". Maintenant, je suis curieux de voir les parallèles. Ce magazine est-il disponible en kiosque ou par vente par correspondance ?

MESSIAH

Je ne peux pas numériser mais sache que l'article fait 3 pages avec une ptite photo n/b de FH.
Il est signé Sandrine M. Lamoureux.
Il commence par une citation du "Messie" : "Nous sommes éduqués à croire, non à savoir. La croyance peut être manipulée, seul le savoir est dangereux..."
En gros, il fait le lien entre Paul et Ismaël qui finit aveugle après un parcours similaire et qui eut 2 jumeaux (Esaia et Jacob), le désert et Abraham, etc...
L'article est ouvert et reconnait avoir seulement effleuré les rapports entre le Cycle et "La Religion", ici il se focalise sur le récit biblique, mais l'auteur indique que beaucoup d'éléments sont à chercher dans d'autres croyances...
L'article se conclut par : "Ne doit-on lire que ce qui est facile ?..." à l'intention de ceux qui pensent que Dune n'est pas assez accessible...
Il est à noter qu'il est fait référence à un autre article paru dans le N° précédent ayant pour thème "Les femmes dans le Cycle de Dune"...là aussi il doit y avoir matière...

"Je t'ai longtemps attendue. Voici ma vie..."

Askaris

Très intéressant, as-tu des numérisations ou au moins de simples extraits ? Et question subsidiaire : auteur et pagination de l'article stp.  ;)

MESSIAH

Dans le cadre du dossier du N°58 de Science-Fiction Mag, un bel article sur le thème de la religion dans l'oeuvre de FH :

"Je t'ai longtemps attendue. Voici ma vie..."