Attention, les souvenirs (vraiment déchirants et touchants) de Lucille sont dans les hérétiques de Dune, voici le texte original
Lucilla found a long couch that smelled of old perfumes
and composed herself there to scour her emotions of the
dangerous hate. Where hate entered, love might follow!
She heard Burzmali stretching out to rest on cushions
against a nearby wall. Soon, he was breathing deeply, but
sleep evaded Lucilla. She kept sensing crowds of
memories, things thrust forward by the Others who shared
her inner storerooms of thinking. Abruptly, inner vision
gave her a glimpse of a street and faces, people moving in
bright sunlight. It took a moment for her to realize that
she saw all of this from a peculiar angle -- that she was
being cradled in someone's arms. She knew then that this
was one of her own personal memories. She could place
the one who held her, feel the warm heartbeat next to a
warm cheek.
Lucilla tasted the salt of her own tears.
She realized then that Gammu had touched her more
deeply than any experience since her first days in the Bene
Gesserit schools.
Alors, oui, Lucille a à remplir son rôle avant tout, en soi je n'ai pas de problème avec la toute fin de son personnage.
Au sein du bene gesserit, dans Dune en général, une des idées centrales, c'est de servir, oui, on est même prêt à donner sa propre vie pour sa cause. Le groupe est plus important qu'un seul individu. Lucille sait même qu'elle a peu de chance de survivre à sa captivité face à Dama, elle se sait en sursis, et se rappelle même qu'elle doit se tuer avant épuisement de son shere. Et elle mourrait que de trahir le bene gesserit ou ses alliés.
Oui, elle est morte un peu comme Odrade au final, dans le même tome d'ailleurs, un des nombreux points communs entre ces deux cousines ou sœurs symboliques.
Donc en soi, je n'ai pas de problème avec la mort de Lucille, c'est assez logique dans Dune, mais je me demande parfois, est-ce qu'elle n'est pas survenue trop vite, trop abruptement, trop soudainement ?
C'est une simple leçon scénaristique, mais ce constat s'impose (je le trouve risqué à briser en tout cas): tu ne peux pas assassiner ton héros, malfaisant ou bienfaisant, au début ou en plein milieu d'un acte, pas comme ça en tout cas,
par exemple, qu'est-ce que ça aurait donné d'assasiner Dark Vador au tout début du retour du Jedi ? Ou Ned Stark avant la fin de A game of thrones ? Ou même Theon Greyjoy après son dernier chapitre de a Clash of Kings ?
On le voit bien avec ces exemples, pourquoi développer des choses, instaurer des choses avec des personnages si c'est pour les voir mourir dans les contextes que j'ai cités, mieux vaut soit qu'ils vivent, soit qu'ils meurent dans un meilleur contexte.
Ce n'est pas exactement pareil pour Lucille, je le reconnais, mais j'ai pu avoir le sentiment qu'on avait instauré des choses avec son personnage et que sa fin arrivait un peu vite. Après oui, elle n'était pas le personnage principal, elle n'était pas Odrade, et elle a quand même rempli son rôle et accompli sa mission, et Murbella se souvient d'elle comme d'un exemple en récupérant ses souvenirs. Je l'admet, tout n'est pas à jeter dans sa fin, loin de là, et ce n'est peut-être que mon avis à moi après tout.
PS:Au moins ma chouchoute a été infiniment mieux traitée que le roi de la nuit de Game of thrones 🤣🤣 mais ce n'est peut-être que mon avis à moi là aussi