Je pense que ce que Frank Herbert aimait, c'est faire travailler l'imagination du lecteur.
Le fait de passer rapidement d'une situation de conflit, par exemple, à une situation où un ou plusieurs personages se posent des questions, suivi du mot "fin", comme tu dis, je pense que celà reporte la ou les questions sur le lecteur. A lui d'imaginer sa propre fin, ou mieux encore, sa propre suite.
J'ai effectivement lu quelques livre de FH, autres que Dune, et parmi ceux-là, je suis à chaque fois resté dans l'histoire après la dernière page.
Ce style est agréable car ce n'est pas comme certains romans de gare pour lequels, lorsqu'on arrive à la fin, notre vie n'a pas changé. A la dernière page, le méchant est mort ou en prison et on reprend sa petite vie tranquille, avec un autre livre.
Non, lorsque l'auteur fait travailler l'imagination, on a envie de rester dans l'histoire, dans l'univers des héros.
C'est pourquoi je pense que c'est un style que FH a dû travailler et aimait utiliser.