Frank Herbert himself

Démarré par Filo, Juin 22, 2004, 01:38:49 PM

« précédent - suivant »

Otheym-al'fedaykin

ah ok ! désolé ! m'a pas compris ! :ace_biggrin:

BasharSublime

oulaaaahh, tu m'as pas planté, JE me suis planté... c'était une expression :ace_bof:

Otheym-al'fedaykin

pourquoi je t'ai planté ?

BasharSublime

desole ot', m'a planté :ace_bof:

Mais bon, c'est pas grave...

Citation
Désolé mais mon angais est plus que nul  !


et pour le franais ? a donne oi ? :ace_biggrin: :ace_biggrin:

Otheym-al'fedaykin

 C'est vrai que ca porte a confusion ce "as" il voulait montrer autre chose qu'une machine à énergie !

je ne passe pas le bac Bash :ace_wink: !

pour créer une autre vue d'une planete occupée par des humains comme une machine à énergie !

OU

pour montrer autre chose d'une planete occupée par des humains qu'une une machine à énergie !

c'est parieil !

l'image c'est (planete d'umains comme une machine a energie)...il voulait en montrer une autre !



Désolé mais mon angais est plus que nul :ace_biggrin: !

Hayt

It was to produce another view of a human-occupied planet as an energy machine.

Cette phrase me fait penser à la trilogie des forces d'Anne McAffrey, l'histoire d'une planète sentiente qui vit en symbiose avec ses habitants. Les habitants doivnet trouver une solution pour accepter les 'colons' sans déséquilibré leur relation avec la planète...  

Filo

Oui, c'est plutôt ça à mon avis. Je remplacerais même mon "qu'une" en "comme une" dans ma dernière version.
L'art est un travail ingrat,
mais il faut bien que quelqu'un le fasse.

BasharSublime

pour moi la traduction veut plutot dire

"une planete dont on exploite l'energie comme une machine."

enfin, la signification que je comprends je veux dire.

Chani la Fremen

Trés interressante cette préface ( que je n'ai d'ailleurs pas vu dans les livres :ace_biggrin: )
Au niveau de la traduction je peux rien dire (car je ne suis pas assez avancée en aglais  :ace_lol: )
Pour les machines et l'énergie, je pense que c'est les machines qui produisent l'énergie mais que hommes et machines dépendant mutuellement de l'autres.
peut-être, parce que sans les hommes les machines ne seraient pas nées, et que sans les machines les hommes n'auraient pas assez d'énergie.

BasharSublime

tu stress ??? pourquoi, c'est fini le bac :ace_biggrin:

Otheym-al'fedaykin

sisi, d'ailleurs un certain topic y est bien caché heureusement ! :ace_biggrin:

Mais bon je stressen en cemoment donc j'ai la mémoire qui flanche.....je me souviens plus très bien :ace_biggrin: !

Filo

C'était bien sur ce forum, Otheym ; tu n'as peut-être pas remarqué qu'il y a deux pages dans le board du Fourre-Tout.
L'art est un travail ingrat,
mais il faut bien que quelqu'un le fasse.

Otheym-al'fedaykin

oui....

bref c'est une boucle, le ying et le yang, l'équilibre !

Hayt

Mais ce sont les machines qui produisent l'énergie :ace_wink:

Otheym-al'fedaykin

t'es sur que c'atait sur ce forum ? c'était pas sur l'autre ?

faut que j'arrete de boire :ace_biggrin: !

Mais les machines dépendent de l'énergie ...pas l'inverse :ace_bof: enfin je crois !

Filo

Oui, d'ailleurs tu me fais penser que j'avais hésité pour la traduction de cette phrase précise: on peut aussi comprendre
"De donner une autre vision d'une planète peuplée d'humains qu'une machine à énergie". Ce qui en change tout le sens ; et je pense que c'est plutôt ça.
L'art est un travail ingrat,
mais il faut bien que quelqu'un le fasse.

BasharSublime

En effet, merci filo de ramener au jour cette sorte de préface...

j'avais trouvé particulièrement intéressant le fait de voir ses propres motivations, en particulier en comparaison de ce que nous, lecteurs, nous avons retrouvé dans Dune... par exemple le "It was to produce another view of a human-occupied planet as an energy machine.", j'y avais pas pensé. Pour moi, c'était une simple prospective du futur, et pas un des éléments majeurs du monde d'Herbert !

Filo

BasharSublime nous avait présenté ce texte aux début de ce forum, époque où nous étions encore moins de 10.
Je pensais que ce serait pas mal de commencer par des mots de l'auteur lui-même pour inaugurer cette rubrique.

Voilà ce qu'on peut trouver comme remarque  d'Herbert au début des Hérétiques de Dune :

"When I was writing Dune
. . . there was no room in my mind for concerns about the book's success or failure. I was concerned only with the writing. Six years of research had preceded the day I sat down to put the story together, and the interweaving of the many plot layers I had planned required a degree of concentration I had
never before experienced.
It was to be a story exploring the myth of the Messiah.
It was to produce another view of a human-occupied planet as an energy machine.
It was to penetrate the interlocked workings of politics and economics.
It was to be an examination of absolute prediction and its pitfalls.
It was to have an awareness drug in it and tell what could happen through dependence on such a substance.
Potable water was to be an analog for oil and for water itself, a substance whose supply diminishes each day.
It was to be an ecological novel, then, with many overtones, as well as a story about people and their human concerns with human values, and I had to monitor each of these levels at every stage in the book.
There wasn't room in my head to think about much else."


TRADUCTION:
"Lorsque j'écrivais Dune
... je ne me souciais pas spécialement du fait que ce livre puisse avoir ou non du succès. Je me préoccupais seulement de l'écriture. Six ans de recherches ont précédé le jour où je me suis assis pour élaborer l'histoire, et l'assemblage des nombreuses trames interdépendantes que j'avais planifiées me demandait un degré de concentration que je n'avais jamais expérimenté jusqu'alors.
Mon intention était de faire une histoire explorant le mythe du Messie.
De donner une autre vision d'une planète peuplée d'humains que celle où l'énergie dépend des machines.
D'approfondir les mécanismes de la politique et de l'économie, de leurs tenants et aboutissants.
D'examiner le sujet de la prédilection absolue et les pièges qu'elle pourrait entraîner.
D'y inclure une drogue d'omniscience et d'examiner les conséquences de l'addiction à une telle substance.
De comparer l'eau potable au pétrole, en tant que substance rare, dont les réserves diminuent de jour en jour.
Je voulais que ce soit d'abord un roman écologique, puis à plusieurs degrés de lecture, mais aussi une histoire sur des gens et leur intérêts pour les valeurs humaines,
et je voulais gérer chacun de ces niveaux à chaque stade du livre.
Je ne voulais pas me soucier de plus que cela."
L'art est un travail ingrat,
mais il faut bien que quelqu'un le fasse.