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La découverte des notes sur Dune 7

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Batigh:
Une interview du fils de Penny Merritt, fille de Frank Herbert, il raconte avec force détails la merveilleuse histoire de la "découverte des notes sur Dune 7".

Il était une fois un oncle très gentil qui voulait écrire des histoires sur Dune mais il n'avait pas trop d'idées, c'est alors qu'une gentille fée l'envoya chercher un joli coffret qui contenait les fabuleuses disquettes magiques qui l'illuminerait lui et des millions de fans si impatient.

http://www.zone-sf.com/frankherbert.html

Au secours !

MacBrides:
Tu m'as mis l'eau à la bouche avec ton conte de fée mais c'est en anglais  :ace_pleure:
Il y a t'il une bonne âme pour une petite traduction svp ??

Batigh:
C'est ma faute, c'est ma très grande faute !

Donc c'est moi qui m'y colle, ce n'est d'ailleurs pas un mauvais exercice car je suis un peu rouillé.

--- Citer ---Interview de Byron Merritt

"Ton grand-père est mort la nuit dernière," dit ma mère, sa voix résonne au téléphone.
C'était le 12 février 1986 et Frank Herbert, le créateur de Dune, a perdu sa bataille le soir précédant face à un cancer du pancréas, décédé subitement au Centre Médical Universitaire de Madison. Je me suis assis calmement en écoutant ma mère qui vivait à Port Townsend, Washington à l'époque de la mort de son père.

Mon premier souvenir clair que j'ai de mon grand-père était quand il vivait à Port Townsend sur Ivy Drive près d'un vallon boisé entouré de pins et d'eau. C'était en juin 1972 et j'avais 7 ans. Un grand costaud avec une barbe peu soignée, il portait un chandail en laine gris et une pipe faite en cerisier en bouche avec une fumée à l'odeur agréable se répandant autour de lui formant une couronne du genre faite par magie.

Je me rappelle de lui m'emmenant en promenade derrière sa maison après la cage à poule et à travers une petite trouée dans le bois. Il m'a emmené pour rencontrer les Starrys, mes voisins pour l'été, un couple chaleureux et poli qui pourrait figurer dans une scène sous le porche dans une peinture de Norman Rockwell.
Après d'amical "salut", nous sommes retourné par la troué droit vers la maison.

"Qu'est-ce que tu fais?" je me rappelle lui avoir demandé lors de notre trajet à travers la forêt humide.
"Que veux-tu dire, ce que je fais ?"
"Tu sais," dis-je avec impatience. "Pour vivre. Qu'est-ce que tu fais?"
Son front plissa de déception. Il semblait qu'il allait se fâcher, mais ses yeux bleus s'adoucirent et il me dit, "J'écris." C'est 2 mots n'avait que peu de sens pour moi à l'époque, mais devinrent quelque chose que je n'oublierais jamais.
Enfant, les seules choses que j'ai écrites étaient des devoirs d'école et des petits-papas çà et là. Je ne pouvais pas concevoir que quelqu'un puisse faire ça "pour vivre."
"Allez, grand-père," Je riais. "Vraiment."
"J'écris des livres. On les appelle des romans de sciences-fictions."
Etant à un âge où on estime mal les choses simples, témoignant de la curiosité -si pas de l'incrédulité- observe mon visage tandis que nous émergeons du bois et montons vers la maison.
Une fois à l'intérieur il m'emmena dans son bureau, une chose qui ne se produira que 2 fois dans ma vie. Il descendit un grand livre d'une haute étagère et me le tendit.
"Sais-tu ce que ces grandes lettres blanches sur la couverture signifient?" demanda-t-il.
J'ai scruté la surface du livre et j'ai vu les lettres dont il parlait.  "Fffrrrannnk Herrrbbberrt," ai-je dit, alors levant la tête tout étonné. "C'est ton nom?"
"C'est un des livres que j'ai écris. Peut-être quand tu seras assez vieux, tu pourras le lire," m'a-t-il dit en reposant le livre à sa place. Je ne me rappelle pas quel livre il m'a montré, mais je me rappelle le nouveau sens du respect que je sentis ensuite et toutes les fois où je fus en sa présence.
(...)
Après la mort de grand-père, je ne m'étais toujours pas rendu compte à quel point il était important. Je me suis terriblement ennuyé de lui, un vide qu'on juge quand une famille perd un proche. Ce que je n'avais pas réalisé c'était comment il affecterait d'autres. Frank Herbert a laissé plus que juste un vide dans notre famille; il a laissé un vide dans un clan beaucoup plus grand: la communauté littéraire. Le dernier Dune que grand-père a écrit, la maison des mères, finit sur un suspense, promettant quelque chose de plus grand et de plus profond dans le livre final. Tout cela a semblé perdu avec son départ. Le 11 février 1986 a marqué la mort d'un homme et de sa vision. Qui d'autre ?  Brian Herbert, le fils le plus âgé de Frank Herbert, avait été solicité par des agents, des éditeurs et même des fans pour finir la série. Ayant lui-même écrit quelques romans - comprenant l'homme de deux mondes co-écrit avec son père en 1985 juste avant sa mort - Brian n'était pas sûre s'il voulait prendre une tâche si monumentale. En outre, il n'a pas su exactement où son papa voulait en venir avec la série de Dune avant qu'il ne  soit mort. Après les solicitations des agents et des éditeurs, Brian est entré en contact avec un rédacteur qui présenta Brian à son futur, coauteur énergique.
Durant la première semaine de mai 1997, plus de 11 ans après la mort de Frank Herbert, Brian a finalement rencontré l'auteur aux multiples best-sellers Kevin J. Anderson, et eux deux ont commencé à lancer des idées. Après des mois de recherche et de délibération soigneuses, ils ont décidé de commencer à placer le fond pour trois prequels à la dune originale (dune: House Atreides, Dune:  House Harkonnen, et dune: House Corrino), mais n'avait toujours aucune idée claire sur la manière dont le livre final devrait finir. Qu'est-ce que Herbert avait à l'esprit pour 'Dune 7 '?
"Garde une copie de sauvegarde de tout ce que tu écris," Brian m'a indiqué qu'il avait dit ça à son père à plusieurs reprises. "c'était l'agent d'assurance en moi qui parlait," il se rappela plus tard. "feu, inondation, ou tout autres désastres pourraient ruiné son travail s'il ne faisait pas attention. Pour le peu que je le connaissais il a pris mon conseil à la lettre."  Le conseil de Brian portera plus ses fruits qu'il ne pouvait l'imaginé.
"Je me rappelle le téléphone sonnant en mai 1997, c'était le mandataire pour le patrimoine de papa," me dit mon oncle. "il a dit qu'il y avait un compartiment de coffre-fort qui avait été gardé toutes ces années dans une banque locale à Seattle. Au commencement j'ai pensé que ce pourrait être des bijoux de ma mère - Beverly Herbert - le patrimoine dans le coffre-fort, ce qu'il voulait conservé ou quelque chose. Mais alors quelque chose dans ma tête m'a rappelé ces conversations que j'ai eu avec papa avant qu'il disparaisse loin. Je me rappelle de lui travaillant sur ce petit ordinateur Tandy dans son lit et moi à l'hôpital lui disant de sauver toujours des copies de son travail."  Deux semaines après l'appel téléphonique Brian a trouvés lui-même, avec un mandataire de patrimoine et le directeur d'agence de banque, couvrant leurs oreilles car les deux compartiments de coffre-fort étaient ouverts par la force par manque de toutes les clefs. "je ne puis pas me rappeler exactement ce que je pensais à ce moment particulier," Brian me dit au sujet de ce jour important. "j'ai su qu'il devait y avoir quelque chose d'important là dedans pour que papa le maintienne sous-clef." Les boîtes ont été étendues sur une table et Brian a suivi l'ouverture des portes, comme se réveillant d'un sommeil profond. De la première boîte, le mandataire remis des volumes de recettes à Brian (son père étais également un excellent chef). Dans la deuxième boîte il y avait quelques disquettes de cinq pouce un-quart très vieilles avec des piles de papiers dessus. "Je me rappelle d'avoir pris les papiers et de les avoir placés sur la table," me dit Brian. "Alors j'ai découvert la page supérieure et mon coeur s'est presque arrêté." Ce que Brian a vu était au delà de l'imagination et de tout espoir. Il a découvert un objet qu'il partagera avec des millions de personnes. Sur la couverture de la première page, écrit sans doute possible de la main de Frank Herbert, deux mots: 'Dune 7.'
Au milieu de juin 1997, ma propre mère (Penny Merritt) m'a appelé. Il y avait de l'excitation dans sa voix. Nous sommes passés par l'habituel 'comment vas-tu' et 'je vais très bien et toi' ce type de conversation, alors j'ai dût finalement lui demander:
"Qu'est-ce qui se passe?"
"Que veux-tu dire?" m'a elle demandé, essayant de revenir au calme et de se rassembler, mais échouant malheureusement.
"Maman. Qu'est-ce qui se passe?"
"Oh chéri, c'est simplement merveilleux," a-t-elle dit d'une voix chevrotante.
"Qu'y a-t-il?"
"Nous avons trouvé des notes pour un septième livre de Dune. Elles ont été découvertes dans un compartiment de coffre-fort à Seattle après toutes ces années."
Je me suis affaissé dans le divan, bouche bée.  Après confirmation qu'elle n'était pas en train de se moquer de moi, nous avons parlé de ce que ça signifie  pour nous et la littérature. Mais la plupart du temps nous avons parlé de ce que ça signifie pour nous, pour notre famille.
"Vous savez," Ai-je finalement dit, "Grand-père n'est pas vraiment mort alors."

--- Fin de citation ---


N.D.T. : Bon, la première partie, j'étais rigoureux, puis j'ai zappé quelques anécdotes affligeantes et enfin j'ai baclé la suite, désolé je corrigerai peut-être un jour.

Filo:
Si tout cela est vrai, je suppose que ça infirme pas mal de nos suppositions et que Dune 7 devrait être meilleur que prévu, sans le retour d'Omnius, etc...
Wait and see.
An tout cas merci Bathig.

faroux:
oui, si ces notes sont completes et que les deux acolytes n'ont qu'a recopier, cela pourrait être bien, quoi qu'ils sont capable de tout foutre en l'air quand même.

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