Plus je relis le cycle de Dune plus je m?étonne de l?absence, tout du moins, du peu de sentiments d?amour ?filial et autre- qui se dégage de l??uvre. Certes cela est préférable à la niaiserie des sentiments des romans de Brian Herbert mais bon, tout de même. Les instants de complicité et d?amour entre Jessica et son fils, et encore pire avec sa fille, se compte sur les doigts de la main ! De même entre Paul et ses enfants !!! Seul semble importer l?amour de Dame Jessica et de son duc ou de Paul et Dame Chani.
Cette « froideur » des liens maternel et paternel m?étonne à chaque fois.
La princesse Irulan ou Dame Ghanima semblent pour leur part se permettre d?aimer, de manifester de la tendresse, le pouvoir tu-t-il donc tout amour ?
Je m?étonne également du sort de Dame Alia, personnage que j?affectionne tout particulièrement ! Sa mère ne montre aucune affection pour elle et la délaisse pour retourner sur Caladan, plus que tout autre Alia m?inspire beaucoup de peine. Abandonnée de tous, personne ne cherche réellement à l?aider semble-t-il?.Enfin, il me semble que « l?empereur-dieu » se démarque un peu de cette tendance, le livre est à part, plus émouvant, un peu mélancolique?Leto pleurant son humanité perdue, la fin d?une époque, la solitude et la tendresse de Hwi Noree?.