Les Ateliers de la Communauté > Jeu de Rôle (2009)

L'histoire... Chapt 1 - Rencontres dans les Sables

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Le Condor:
:jdr-gwenzai:

Gwenzai rit de bon coeur à la remarque de l'adolescent. L'idée de séduire cette amazone des sables ne lui avait pas traversé l'esprit.

"Ou donc t'a-t-on appris ce genre de méthode, petit ? On croirait entendre une de ces sorcières du Bene Gesserit. De toute façon, je doute qu'on nous donne l'occasion de batifoler. Soit ils nous font confiance, et ils nous mettrons bien vite à la porte pour ne pas avoir d'ennuis, soit ils ne nous croient pas, et je donne peu cher de notre peau. A moins qu'on puisse les pousser à nous aider..."

Il se tut un instant, l'air de réfléchir aux implications profondes de toute cela, puis ajouta :

"Cette fuite m'a parue un peu facile. J'espère seulement que nous n'avons pas été tracés. S'ils voient venir un bataillon de soldats à nos trousses, les contrebandiers n'apprécieront certainement pas."

Puis, en soupirant, il alla s'allonger sur une paillasse étalée dans un coin. Le vol en orni l'avait fatigué, plus encore que la course poursuite. Les yeux fermés, il marmonna entre ses dents :

"On est pas sortis de l'auberge... au fait, si tu tiens à savoir mon nom : je m'appelle Gwenzai. Comme le jour de la semaine. Ne me demande pas pourquoi."

Il était clair qu'il avait décidé de dormir un peu, le temps qu'on se décide à leur apporter à manger. Ou à les tuer.

Anudar:



S'tian s'agace de la désinvolture de Gwenzai :

:stian: "J'ai pas besoin d'être une putain Bene Gesserit pour savoir comment ça marche chez les adultes... Tu fais comme tu veux et si tu préfères dormir, eh bien ! Dors bien et fais de beaux rêves !"

Sur ce, rageur, il cherche autour de lui et se rend compte que Gwenzai utilise la seule paillasse disponible. Alors, il s'accroupit dans un coin et attend pour mieux réfléchir.
L'adulte, bien qu'agaçant, a raison au moins en partie. Qui a tué Chuuk, le marchand d'eau ? Pourquoi n'y avait-il qu'un simple chercheur-tueur et trois gardes sur leur route ? Pourquoi l'ornithoptère n'avait-il pas été saboté ? Une idée vient soudain à S'tian. Chaque obstacle, le chercheur-tueur, les gardes et le toit de l'ornithoptère, avait permis à chacun des trois qu'ils étaient au départ d'exercer leurs talents. Comme si quelqu'un avait prévu la composition de leur équipe en fonction des obstacles qu'ils viendraient à rencontrer... Ou bien était-ce l'inverse ?
Des questions qui en appelaient d'autres... Qui était l'homme à la canne qu'ils avaient laissé derrière eux ? S'tian l'avait trouvé quelque peu égaré, pourtant, il lui semblait qu'il avait une dette envers lui. L'homme à la canne avait accepté le contrat, il avait trouvé le moyen de le faire sortir de la maison de Chuuk, mais lui, S'tian, avait-il fait tout ce qu'il fallait pour qu'il soit lui aussi sauvé ? Où était-il à présent, et pourquoi S'tian a-t-il ce pressentiment qu'il allait à nouveau croiser sa route à l'avenir ?
Tout à ses réflexions, il sent peu à peu la fatigue s'apesantir sur ses épaules. La soirée mouvementée suivie de cette fuite en ornithoptère, c'est trop pour lui. Se relevant, il enlève sa cape puis retire sa cotte de mailles qu'il pose sur un tabouret après en avoir sécurisé le mécanisme. Enfin, il s'allonge au sol sans retirer sa tunique et s'enroule dans sa cape. La nuit, dans la grotte, promet d'être froide.
Il touche le métal rassurant de son couteau à lame sombre, toujours passé à son étui de poignet, puis ferme les yeux.

Ludovic:
:jdr-oswald:

Oswald parcourt les couloirs étroits du Sietch sa sacoche à l'épaule, l'air maussade. Réveillé en pleine nuit par Aldhar Hozat pour une mission dont il n'est même pas sûr qu'elle lui rapporte une précieuse capsule d'épice. Le chef dissident avait eu une réponse évasive à ce sujet. Si seulement ce tordu d'Alexander lui avait laissé un minimum de pécule pour acheter cette substance... Mais le vieux sadique n'aurais pas permis une telle facilité. A bien y réfléchir, Oswald lui-même préférais ce petit défi. En attendant, il risquait quand même sa peau pour des affaires qui ne le concernaient pas.

Oswald arrive enfin devant la petite caverne qui sert de "prison". Rapide coup d'oeil à l'horizon: tout semble calme. Il rentre et maugrée:

- Grande Catin, ces cons-là sont foutus de dormir dans de telles circonstances... je sens que ça va pas être simple.

Il se dirige prestement vers l'un des hommes puis s'arrête subitement. Il vient jeter un oeil sur la cotte de maille et l'observe sous tous les angles. Une perte de temps vitale, mais sa curiosité est la plus forte.

- Intéressant...

Puis il se dirige vers la forme la plus petite et donne un coup de pied, léger, dans les côtes. Il fait le signe de se taire dès que le garçon ouvre les yeux.

Un mioche?

Il fait de même avec l'homme.
Les deux endormis (et désormais réveillés) voient devant eux un jeune homme dont ils ont du mal à discerner les traits dans l'obscurité. Sa voix dénote une pointe de cynisme. Il est vêtu d'une cape noire bordée de pourpre.

Il parle ensuite rapidement mais de manière intelligible, en évitant de trop hausser le ton:

:oswald:

- Messieurs, je suis Oswald Roodkappelle. Si vous voulez survivre, vous m'écoutez et vous m'obésissez.

Tout en parlant Oswald ouvre la sacoche et jette à chacun d'eux un uniforme de garde de Sietch.

- Vous vous habillez rapidement. Gamin, tu mets ton armure en-dessous et tu te tiens prêt à l'activer au cas ou. Vous êtes des gardes du sietch. Évidemment vous mettez les masques. Je suis un voleur, j'ai volé une marchandise illégale à Aldhar Hozat et vous allez me livrer à lui. Vous me prenez chacun par un bras. Il va sans dire que c'est moi qui mènerai la marche en réalité. Si un garde s'avère trop suspicieux vous me relâchez les bras, je m'occupe du suspicieux et vous des autres. Mais si nous arrivons à de telles extrémités je doute que nous survivions longtemps, alors jouez le jeu, chers gardes. En avant.

Oswald donne la sacoche à l'homme adulte et attends leur réaction.

Anudar:



S'tian se retrouve extrait d'un rêve à peu près agréable par un coup reçu dans les côtes. Il manque bondir et poignarder l'opportun en représailles, avant que son entraînement ne prenne le dessus.
L'homme qui l'a réveillé sans ménagement porte une cape noire et pourpre. C'est un grand type avec une tête bizarre, barrée d'une cicatrice. Les manches de son vêtement descendent jusqu'au poignet : S'tian imagine aussitôt que l'une ou l'autre dissimule une lame, un maula ou quelque autre surprise.
:stian: (Un potentiel inconnu.)
La voix de Corio Kzôlan, l'homme qui l'a élevé jadis, retentit dans sa tête : le potentiel inconnu est presque toujours vainqueur. S'tian retient donc son bras.
Ce qui ne l'empêche pas d'être furieux. Il se lève cependant que l'autre débite un boniment :
:oswald:- Messieurs, je suis Oswald Roodkappelle. Si vous voulez survivre, vous m'écoutez et vous m'obésissez.
S'tian saisit les mots-clés : survivre-écouter-obéir. Il prend une inspiration et se fige, son attention désormais toute entière dirigée vers le nouvel arrivant.
:oswald:- Vous vous habillez rapidement. Gamin, tu mets ton armure en-dessous et tu te tiens prêt à l'activer au cas ou. Vous êtes des gardes du sietch. Évidemment vous mettez les masques. Je suis un voleur, j'ai volé une marchandise illégale à Aldhar Hozat et vous allez me livrer à lui. Vous me prenez chacun par un bras. Il va sans dire que c'est moi qui mènerai la marche en réalité. Si un garde s'avère trop suspicieux vous me relâchez les bras, je m'occupe du suspicieux et vous des autres. Mais si nous arrivons à de telles extrémités je doute que nous survivions longtemps, alors jouez le jeu, chers gardes. En avant.
S'tian hoche la tête et revêt aussitôt sa cotte. S'emparant de la tenue de garde, il prend la parole :
:stian: "Ton plan est pas mauvais, Oswald, mis à part un petit problème : je suis trop petit pour enfiler ce truc... Ou bien j'aurai l'air d'un nain déguisé... Mais peut-être qu'il y a des petits gardes dans cette grotte ? De préférence des gardes qui n'ont pas mué ?"
Tout en parlant, S'tian a disposé le pantalon d'uniforme devant lui : la taille lui arrive au milieu du ventre, et malgré cela, dix centimètres de chaque jambe s'étirent au sol devant ses pieds.
:stian: "Je te propose un autre plan : Gwenzai enfile l'uniforme comme prévu, mais moi, je vous suis par les coins sombres. Tout le monde perd contre moi lorsque je joue à cache-cache..."
Il vérifie la présence du couteau à lame sombre dans son étui de poignet et ajoute :
:stian: "Je m'appelle S'tian."

Ludovic:
:jdr-oswald:

Oswald réfléchit rapidement. Il analyse les données et le physique de l'enfant.

:oswald:

- D'accord pour ton plan. On remet ton uniforme dans la sacoche, on ne laisse pas ça ici. Si tu te fais chopper, je ne te connais pas. A tes risques et périls.

Oswald ne fait pas preuve de plus d'amabilité. Le mioche n'a pas intérêt à faire capoter son plan. Une fois rendu au chef rebelle, ces inconnus le resteront sans doute: à quoi bon s'embarrasser de politesse? De toutes façons, le temps est compté.

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