Je ne suis en rien un expert, ce que je fais, c'est collectionner les faits

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- Tu fais référence à Dune 2000, ce fut un jeu édité par Westwood/EA. On peut donc supposer que les droits rattachés aux éléments d'intrigue spécifique aux jeux leur appartiennent, à l'exception notable de la Maison Ordos qui apparaît déjà dans la Dune Encyclopaedia et dont les droits appartiennent donc aux ayants-droit de cet ouvrage.
- Les droits sur tout le contenu dunien appartiennent, d'une façon générale, aux ayants-droit de Frank Herbert, représentés par la HLP. Par exemple, des termes tels que Harkonnen et Corrino doivent être, je pense, non libres de droit. Cela ne devrait pas être le cas du terme Atréides, en revanche... puisqu'il s'agit d'un terme se trouvant dans le domaine public (réputé inventé par Homère, lequel est décédé depuis assez longtemps pour ne plus avoir à se préoccuper de ces questions).
- Il y a quelques années, des étudiants d'une école de cinéma ont voulu tourner un fan-film dunien. La HLP est intervenue pour mettre fin à ce projet... il est vrai qu'à l'époque, un film dunien était dans les tuyaux.
- Il existe une tolérance pour l'écriture, et la diffusion non commerciale, de fan-fictions littéraires. On en trouve à la pelle sur le Net, y compris des duniennes.
Ce que je vais écrire à présent ne m'engage en rien, ce n'est que le fruit de ma réflexion... Si ton envie est de faire quelque chose de confidentiel et d'ouvert à un public restreint, sans aucune monétisation, j'ai envie de dire que tu peux toujours espérer ne pas être vu. Si par contre tu as envie de te lancer dans un jeu vidéo avec diffusion payante, ou monétisation - par exemple à travers l'achat de crédits - je ne saurais trop te recommander de consulter un juriste.
Les exemples pullulent de jeux en ligne duniens (ou non). J'ai joué un temps à
Fondation, par exemple, monde persistant inspiré de l'univers d'Isaac Asimov, et j'ignore tout à fait si son auteur a fait une demande aux ayants-droit d'Asimov avant de faire ce dont il avait envie. Certains diront "pas vu, pas pris". D'autres diront "assurer ses arrières".
Choisis ton camp, camarade !