Autres > Revues de presse

Frank Herbert himself

(1/4) > >>

Filo:
BasharSublime nous avait présenté ce texte aux début de ce forum, époque où nous étions encore moins de 10.
Je pensais que ce serait pas mal de commencer par des mots de l'auteur lui-même pour inaugurer cette rubrique.

Voilà ce qu'on peut trouver comme remarque  d'Herbert au début des Hérétiques de Dune :

"When I was writing Dune
. . . there was no room in my mind for concerns about the book's success or failure. I was concerned only with the writing. Six years of research had preceded the day I sat down to put the story together, and the interweaving of the many plot layers I had planned required a degree of concentration I had
never before experienced.
It was to be a story exploring the myth of the Messiah.
It was to produce another view of a human-occupied planet as an energy machine.
It was to penetrate the interlocked workings of politics and economics.
It was to be an examination of absolute prediction and its pitfalls.
It was to have an awareness drug in it and tell what could happen through dependence on such a substance.
Potable water was to be an analog for oil and for water itself, a substance whose supply diminishes each day.
It was to be an ecological novel, then, with many overtones, as well as a story about people and their human concerns with human values, and I had to monitor each of these levels at every stage in the book.
There wasn't room in my head to think about much else."

TRADUCTION:
"Lorsque j'écrivais Dune
... je ne me souciais pas spécialement du fait que ce livre puisse avoir ou non du succès. Je me préoccupais seulement de l'écriture. Six ans de recherches ont précédé le jour où je me suis assis pour élaborer l'histoire, et l'assemblage des nombreuses trames interdépendantes que j'avais planifiées me demandait un degré de concentration que je n'avais jamais expérimenté jusqu'alors.
Mon intention était de faire une histoire explorant le mythe du Messie.
De donner une autre vision d'une planète peuplée d'humains que celle où l'énergie dépend des machines.
D'approfondir les mécanismes de la politique et de l'économie, de leurs tenants et aboutissants.
D'examiner le sujet de la prédilection absolue et les pièges qu'elle pourrait entraîner.
D'y inclure une drogue d'omniscience et d'examiner les conséquences de l'addiction à une telle substance.
De comparer l'eau potable au pétrole, en tant que substance rare, dont les réserves diminuent de jour en jour.
Je voulais que ce soit d'abord un roman écologique, puis à plusieurs degrés de lecture, mais aussi une histoire sur des gens et leur intérêts pour les valeurs humaines,
et je voulais gérer chacun de ces niveaux à chaque stade du livre.
Je ne voulais pas me soucier de plus que cela."

BasharSublime:
En effet, merci filo de ramener au jour cette sorte de préface...

j'avais trouvé particulièrement intéressant le fait de voir ses propres motivations, en particulier en comparaison de ce que nous, lecteurs, nous avons retrouvé dans Dune... par exemple le "It was to produce another view of a human-occupied planet as an energy machine.", j'y avais pas pensé. Pour moi, c'était une simple prospective du futur, et pas un des éléments majeurs du monde d'Herbert !

Filo:
Oui, d'ailleurs tu me fais penser que j'avais hésité pour la traduction de cette phrase précise: on peut aussi comprendre
"De donner une autre vision d'une planète peuplée d'humains qu'une machine à énergie". Ce qui en change tout le sens ; et je pense que c'est plutôt ça.

Otheym-al'fedaykin:
t'es sur que c'atait sur ce forum ? c'était pas sur l'autre ?

faut que j'arrete de boire :ace_biggrin: !

Mais les machines dépendent de l'énergie ...pas l'inverse :ace_bof: enfin je crois !

Hayt:
Mais ce sont les machines qui produisent l'énergie :ace_wink:

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

Utiliser la version classique