Dénigrerais-tu la clique-à-Klein ?
Ça implique un calcul qui claque, en qualité clairement élitiste du cycle, tel un déclic que Klein devrait reluquer locacement.
(pas d'inquiétude, juste un jeu d'allitération)
Bien dit !
J'ai cru comprendre que notre vieil ami n'avait pas tout à fait la haute main sur tous les aspects de la machinerie éditoriale :
Il y a aujourd'hui peu de chances que la Bibliothèque s'étoffe. Les trois coffrets publiés ont fait un bide. Nous avons commis trois erreurs au moins et souffert d'une mauvaise période : la rentrée 2003 a subi une surproduction générale terrifiante pour les libraires.
Sur les erreurs, une maquette élégante mais trop discrète parce que noire et donc trop peu visible, à laquelle j'ai tenté, sans succès, de m'opposer ;
la sortie simultanée de trois coffrets pour laquelle je n'étais pas chaud mais qui était soutenue par le commercial ;
la présentation sous blister des coffrets ce qui a empêché la vente séparée des volumes, pourtant légale, et qui mettait la facture un peu haut.
À cela, je dois ajouter, cafard sur le gâteau, des coquilles inexcusables dans la deuxième partie du deuxième volume du coffret Simons. Les autres textes sont aussi impeccables qu'il est possible. Je regrette vraiment ce flop car j'avais de grands projets.
Ah, si j'avais lancé sous cette forme les préquelles de Dune, quel succès, mes amis. Mais je demeure inexpérimenté.
Cela dit, procurez-vous ces volumes tant qu'il y en a encore. Vous ne le regretterez pas.
Le pauvre, il ne se doute sûrement pas du nombre effarant de coquilles dans le premier volume du Dune ....
Quant à Patrick Dussoulier, je suis un peu étonné de voir autant d'erreurs. C'est pourtant un traducteur sérieux et un participant du prestigieux projet VIE (Vance).
Mais je pense deviner à quelles limites sont activité de traducteur l'expose :
_ ce n'est pas un "litteraliste" (ou un "sourcier" strictement fidèle à la forme du texte original) mais un "cibliste" (qui préfère privilégier l'exactitude des propos au détriment de la stylistique)
_ il ne semble pas faire appel aux techniques modernes de TAO (traduction assistée par ordinateur) qui lui auraient évité certaines variations.
Son interview dans Fantastinet est très éclairante de ce point de vue (
http://www.fantastinet.com/interview.php?id=54)
Le problème d'une traduction quand elle s'occupe d'une série, et
a fortiori d'une série en cours de publication, réside dans l'impératif de conserver une unité terminologique commune à toute la série, du premier au dernier volume.
Or, nous avons affaire ici à 2 corpus de textes, celui de FH et celui de KJA, dont il n'est pas assuré que le second ait respecté les conventions du premier. À ce problème de continuité propre à la VO, se rajoute la question des traducteurs successifs. Aziza avait réussi à se fondre dans les pas de Demuth sans que la transition ne se remarque (mais on pourrait s'amuser à le vérifier). Cette continuité du Cycle français se retrouvant dans les séquelles traduites par Aziza.
Mais nouveau traducteur, nouvelles méthodes .... et visiblement pas de "mémoire de traduction" et de listes "terminologiques" communes avec ses devanciers. Pourtant, Demuth avait fait l'effort de réaliser un immense et très rare travail de normalisation à une époque où les logiciels d'assistance étaient inexistants ou fort rares.
HS : la technologie de vérification et d'uniformisation d'une traduction existe ...souvent payante, mais aussi sous freeware (avis à nos valeureux traducteurs & correcteurs de la DE)